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Critique de Ziliz


Dans la littérature policière, en général, les pervers narcissiques sont des hommes.
Et dans la vraie vie, les victimes de violences conjugales (physiques et/ou morales) sont majoritairement des femmes, à en croire les statistiques.*

Ici, on a affaire à une épouse effroyable.
Une surfeuse-photographe, sorte de sirène envoûtante, manipulatrice, vénale, égoïste, séductrice, calculatrice, menteuse, affabulatrice, hystérique, nympho, mytho, capricieuse. Et ultra-bordélique par dessus le marché : nulle en 'arts ménagers' (sic) - honte à elle !

Sur un mode journalistique, façon Truman Capote ('De Sang-froid'), l'auteur dissèque un fait divers dont on connaît l'issue dramatique dès les premières pages. Ancienne inspectrice de police, Ann Rule ne nous épargne rien : la scène de crime est minutieusement décrite, les témoignages des proches du couple divergent (oui, Chris était violent... non, c'est Liysa qui était mytho). On tourne en rond et la lecture semble interminable.

Alors que des récits similaires tels que 'L'Empreinte' (Alexandria Marzano-Lesnevich) ou 'Une si jolie petite fille' (Gitta Sereny) m'ont captivée et bouleversée, j'ai trouvé ce témoignage ch!ant et sans intérêt. Peut-être parce que l'auteur semble ici catégorique, sans pitié pour la présumée coupable - qu'elle n'a d'ailleurs jamais rencontrée...

___

* les hommes représenteraient 27 % des cas de violences conjugales
et 17 % des cas mortels
(chiffres à relativiser car on estime que les hommes 'battus' sont encore moins enclins à porter plainte que les femmes)
source : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/04/10/hommes-battus-des-chiffres-pour-comprendre-une-realite-meconnue_4613224_4355770.html
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