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Critique de 5Arabella


Nous commençons par un voyage. Celui d'un homme qui se fait appeler Mogor dell'Amor ou encore Niccolo Vespucci. le but, est la cour du grand Moghol, Akbar. Nous sommes au XVI siècle et le monde est encore vaste, et rempli de mystères. Niccolo n'hésite pas sur les méthodes qui doivent lui permettre d'arriver à son but, il vole, et usurpe le titre d'ambassadeur de la reine d'Angleterre pour approcher le monarque, à qui il veut raconter une curieuse histoire. Celle d'une princesse, tante d'Akbar qui a aussi beaucoup voyagé, jusqu'à Florence.

Au début totalement incrédule, Akbar découvre qu'une femme de sa famille dont il n'a jamais entendu parlé a réellement existé. Elle devient la princesse cachée, qui suscite les rêves, attise les convoitises. le peintre chargé de fixer son histoire avec son pinceau disparaît dans un de ses tableaux pour la rejoindre. Akbar lui-même qui aime plus les femmes qu'il imagine que celles qui peuplent son harem, succombe à son charme. La vie chatoyante de l'enchanteresse se déroule sous nos yeux, mais certaines choses devraient mieux rester dans l'ombre.

Un très beau livre, qui prend un peu l'aspect d'un conte, avec des récits enchâssés les uns dans les autres, où on ne sait plus ce qui est vrai et ce qui est rêve, le rêve étant parfois plus solide que le réel. Entre l'orient et l'occident, un récit fastueux et magique se déroule, dans lequel rien n'est complètement vrai ni complètement faux, ni complètement certain. Un joli voyage dans le temps, l'espace et l'imaginaire.
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