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Critique de Lesbotheque


Un psy à l'humour cynique qui ne se prive pas pour dire ce qu'il pense, même à ses patients. 

Une patiente lesbienne amoureuse d'un homme.

Un cabinet de psy sans divan.

Voilà le triangle sur lequel s'installe ce roman. J'ai souvent constaté que les livres qui parlent de psychologie sont soit écrit par des écrivains qui ne connaissent rien à la psychologie (et ça se voit) soit pas des psys et... c'est mal écrit. Il semblerait que Stéphane Rusinek soit l'exception qui confirme la règle. Car même si j'ai noté quelques faiblesses narratives, je ne peux pas me défendre d'avoir tourné les pages de ce livre à une vitesse rarement égalé ces derniers temps (il n'y a certes pas que le talent de l'auteur, les temps sont durs mais tout de même).

Le psy que vous aurez entre les mains (ce n'est si souvent que les choses se passent ainsi, profitez-en) a de l'humour, c'est le moins qu'on puisse dire. Vous savez cet humour cynique et désabusé qui laisse croire que les gens qui le pratiquent se foutent de tout (je sais de quoi je parle j'ai le même) et qui en réalité existe pour se préserver, sans vouloir faire de la psychanalyse de comptoir, n'en déplaise à l'auteur qui visiblement a du mal à la supporter. Ce qui à moi n'est pas pour me déplaire mais, ami.e.s de la psychanalyse, armez-vous d'auto-dérision ou passez votre chemin.  

Notre psy donc, a un problème, une patiente. Une patiente qui ne le laisse pas mener la séance selon la méthodologie qu'il a appris et mise en place et qui l'oblige fort habilement à passer en revue de grands principes de la psychologie comportementale et des TCC (Thérapies Cognitivo-Comportementales) pour s'en sortir. Car si l'histoire se suffit à elle-même, La patiente de 17h est aussi un petit essai de vulgarisation fort pédagogue sur le sujet.

Seul bémol à ce petit bouquin, quelques répliques (fort heureusement assez rares) aux vieux relents de machisme qui soit sont le reflet des pensées de l'auteur et c'est décevant soit sont là pour donner un peu de relief au psy ce qui est inutile et dissonant. 
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