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Critique de BazaR


Entre deux ouvrages, je lis un livre sur l'histoire du space opera. J'y ai découvert le nom d'un auteur vieux de la vieille que je ne connaissais absolument pas : Eric Frank Russell. Apparemment un auteur qui aime que ses vaisseaux spatiaux sentent l'huile et le charbon (ou son équivalent spatial), que la technique soit sale quoi, que ses héros soient avant tout des débrouillards, et que l'humour soit présent.

Histoire de sonder la place, j'ai commencé petit avec une nouvelle. Chance : Bragelonne en propose plusieurs à bas prix et numérique. le nom « le Chioff » était intrigant mais je n'ai pas bien lu le pitch. Je m'attendais que ce nom se réfère à une créature extraterrestre ou un mystérieux artefact. Bah non, c'était plus prosaïque. En fait, l'histoire pourrait se passer dans un navire militaire, n'était les noms d'appareils technos inusités.
Et c'est vachement drôle !

C'est un navire spatial militaire, qui en a vu de belles récemment vu son état, accosté, l'équipage en permission. Et voilà qu'un amiral décide de venir en inspection ; le genre peau de vache qui passe aux gants blancs ; s'il manque un boulon la carrière du capitaine est fichue.
Alors c'est le branle-bas général. On va repeindre le bâtiment et vérifier que rien ne manque.
Mais voilà qu'il manque le Chioff dans la cuisine. Aaargh !

Je n'en dis pas plus. C'est la grosse farce. Voir les gars se démener, se renvoyer la responsabilité, trouver des expédients, tout ça à cause d'un c…rd d'amiral qui a dû avoir ses étoiles dans Bonux avec l'aide de tonton.
Il n'en fallait pas plus pour me décider à approfondir cet auteur. J'ai téléchargé son roman Guêpe. Va pas faire long feu !
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