AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de AstoriaAddams


Et si, gagner était là pire des malédictions ?
C'est le constat que va faire Krestel, fille du plus célèbre général d'un empire conquérant. Lors d'une visite involontaire au marché des esclaves, elle se bat bec et ongles pour faire l'acquisition d'Arin, un esclave rebelle à qui elle veut éviter la mort. Kestrel vient de succomber à la " malédiction du vainqueur " : celui qui remporte une enchère achète forcément pour un prix trop élevé l'objet de sa convoitise. Elle se rendra compte, bien trop tard, qu'Arin lui cache bien des choses. En parallèle, son père lui met un ultimatum, elle a jusqu'au printemps pour se décider entre, se marier ou s'enrôler dans l'armée.

The Curse nous entraîne dans un monde où règne jeux de pouvoir, mensonges, pièges et trahisons. Un monde imaginé à la perfection par Marie Rutoski qui nous entraîne au plus profond de son histoire, avec envie ! Comment résister au duo Krestel , Arin, dont la relation oscille entre le saint et le conflictuel ? Comment résister à Jess, l'amie solaire de Krestel ? Comment résister à Enai, la meilleure nourrice qu'on puisse avoir ?
J'ai beaucoup aimé la plume de l'autrice, très agréable à lire, et sublimée par Mathilde Montier, la traductrice. L'écriture est très fluide, les mots défilent avec une grande facilité, qui nous donne simplement envie de lire, encore et encore ! Et la fin nous donne un goût de "reviens-y", et nous donne plus qu'envie de plonger dans la suite de l'histoire de Krestel et d'Arin.

Côté personnages, comme dit plus haut, j'ai beaucoup aimé Krestel et Arin qui ont tout deux un caractère fort, sont des battants, et sont tout deux vraiment attachants. Jess, qui est un vrai rayon de soleil, avec qui tout le monde voudrait être amis, et Enai, nourrisse, esclave, mais qui a su donner tout son amour à Krestel, qui le lui rend bien. Et chaque personnage a son petit plus, ou un petit moins qui le rends authentique.
Le worldbuilding est juste incroyable, j'aurais aimé pouvoir me balader dans le rues de l'empire valorien, et pouvoir admirer les constructions Herranies. Tout en évitant, avec précaution, le marché aux esclaves, sait-on jamais, je ne voudrais pas recevoir, moi aussi, la malédiction du gagnant.

À lire absolument qui vous aimer, la romance slow burn, la fantasy, les amours impossibles... Ça n'a pas été un coup de coeur pour moi, mais on y est pas loin. 
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}