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Critique de nathavh


Nous sommes le 5 septembre 2007. Stan sort de prison. Après 18 mois passés à l'ombre, il a bien l'intention de ne plus y retourner. Hors de question. L'amateurisme, c'est terminé.

Il a une ambition : grandir. Il veut être libre, ne dépendre de personne et jouer dans la cour des grands.

Parallèlement à cela on assiste dans les bois à une véritable traque, une course poursuite et une mise à mort d'une prostituée roumaine. On se joue d'elle, et comble de l'horreur, elle vit un réel cauchemar avant sa mort, ceci devant un public très fortuné.

Stan veut être libre, je l'ai déjà dit. Il a trouvé le filon, il vole des tires, de très belles tires. Comment ? Son plan est simple, il repère les endroits luxueux pour gens friqués, il n'y a que du beau monde, des belles voitures. Son astuce : ces endroits sont sans parking avec un voiturier qui cherche de la place dans les rues avoisinantes. Il profite de son absence, et hop le tour est joué.
Oui sa technique fonctionne bien , les belles tires, il les fourgue et empoche l'oseille.

Un jour, en fourguant sa marchandise, il est abordé par Swan et se rend compte qu'avec lui, il va enfin pouvoir jouer dans la cour des grands. Fini ses petites combines, ils vont voir plus gros, beaucoup plus gros.

Un autre personnage intéressant également l'inspecteur Bohr, mais je ne vous en raconte pas plus, je ne veux rien vous dévoiler si ce n'est que ces histoires différentes, ces destins qui n'ont rien en commun vont petit à petit se rapprocher. Cela se fait de manière naturelle, tout se croise jusqu'à une fin explosive, incroyable.

J'ai vraiment eu le sentiment que l'histoire tout comme le rythme de l'écriture m'emmenait progressivement. On change de vitesse, on accélère et on est pris d'un vertige tellement cela est haletant. Je n'ai pas eu envie de lâcher le récit tellement tout était bien ficelé. Je ne suis pas encore trop habituée au genre, il faut s'accrocher parfois c'est souvent cru, dégueulasse, noir, vulgaire mais putain que ça le fait.

Le ton de ma critique vous l'aurez remarqué n'est pas habituel, mais cela vous donne une mini idée du vocabulaire utilisé par Damien Ruzé, pas mal d'argot durant tout le récit, cela ne m'a pas dérangé. Flic ou voyou ont le même langage. J'avais l'impression d'être dans un film de Michel Audiard.

Des phrases courtes, sans ordre, sans verbe parfois. Un style rythmé au diapason de l'histoire, on lit ce polar avec intensité. Les phrases sont un peu comme la respiration, l'excitation, comment dirai-je l'intensité des propos. On en a même le souffle coupé par moment.

Il en ressort des réflexions intéressantes sur la notion de liberté.

Une lecture aux antipodes de mes centres d'intérêt que j'ai vraiment appréciée et qui me donne envie d'approfondir le genre.


Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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