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Critique de florencem
J'ai lu ce livre il y a un petit bout de temps maintenant. Et à chaque fois que j'y repense, c'est toujours un avis mitigé qui me revient en mémoire. le genre de livre que vous avez dans votre bibliothèque mais que vous savez pertinemment que vous ne relirez jamais. Il faut dire que Carrie Ryan ne partait pas vraiment gagnante en parlant de « zombies » dans son roman. J'aime bien les styles horreurs/terreurs, fantastiques… mais les zombies et moi… cela ne passe vraiment pas. Pourtant, je ne me suis pas laissée allée à juger le livre que pour cela. Il y avait une romance, une quête de soi et de liberté qui pouvaient être très intéressantes malgré ce point-là. Eh bien… j'ai été déçue. Sur plusieurs points d'ailleurs, même si dans l'ensemble la lecture est fluide et que malgré moi, j'ai eu envie d'en apprendre plus, comment cela allait finalement se terminer, où voulait nous mener l'auteur ?… Mais la sauce n'a pas vraiment pris, si je puis dire.
Tout d'abord, la mise en place du décor, la présentation des personnages, du contexte… Tout cela est beaucoup trop long. On se demande à un moment donné s'il va se passer quelque chose, si l'héroïne va prendre la décision que l'on attend tous ! Et finalement, elle la prend ! Enfin ! Puis tout va beaucoup trop vite. C'est comme si l'auteur décidait soudainement de rattraper son retard du début et passer de la première à la cinquième. Les événements s'enchainent et on en a le souffle coupé jusqu'à ce que la fin arrive et que finalement, on lâche un : « tout ça pour ça ?! ».
Oui, car ce roman, même s'il avait finalement beaucoup de potentiel, est trop déprimant, trop sordide, trop sadique même. L'histoire même des Damnés n'est pas du tout réjouissante, surtout pour Mary l'héroïne, mais en plus de cela, c'est comme si Carrie Ryan s'acharnait sur elle. Tous les espoirs de bonheur, les moments de répit sont écrasés avec violence en quelques secondes. C'est comme voir continuellement le monde de Mary s'effondrer. Encore et encore. du coup, on sort de cette lecture assez déprimé, avec un goût amer, car finalement, on s'était attaché à Mary et à ses amis. Alors pourquoi tant d'acharnement. Surtout pour de la littérature jeunesse. J'ai lu pas mal de roman dit « terreur/horreur » et franchement même dans ceux où le héros meurt, je n'ai jamais ressenti cela… Et puis, finalement, on n'apprend pas grand-chose sur ces Damnés, ni sur ceux qui mutent encore plus. C'est comme si on était resté dans la même ignorance que Mary, alors que comme elle, on voulait en savoir plus.
Il y avait aussi cette ressemblance avec le film de Night Shyamalan, le Village. Je ne suis pas arrivée à m'enlever cette idée de la tête. Même si finalement les fins sont radicalement opposées, c'était comme revoir le film à de nombreuses reprises… Cela vient probablement de moi, je ne sais pas, mais peut-être que cette ressemblance a en partie fait que je n'ai pas totalement aimé le roman.
D'ailleurs quand j'ai vu qu'il y avait un tome deux, j'ai bien cru à une farce… Les survivants vont encore devoir souffrir à la limite du raisonnable, cela ne fait aucun doute. Et du coup, cela me conforte dans l'idée que l'auteur est assez sadique vis-à-vis de ses héros. Pour ma part, même si la fin de ce roman était étrange et pas du tout comme je l'espérais, pour moi, c'était une vraie fin. Alors non, je ne lirais jamais le tome deux, ce serait un peu trop masochiste pour moi.
Tout d'abord, la mise en place du décor, la présentation des personnages, du contexte… Tout cela est beaucoup trop long. On se demande à un moment donné s'il va se passer quelque chose, si l'héroïne va prendre la décision que l'on attend tous ! Et finalement, elle la prend ! Enfin ! Puis tout va beaucoup trop vite. C'est comme si l'auteur décidait soudainement de rattraper son retard du début et passer de la première à la cinquième. Les événements s'enchainent et on en a le souffle coupé jusqu'à ce que la fin arrive et que finalement, on lâche un : « tout ça pour ça ?! ».
Oui, car ce roman, même s'il avait finalement beaucoup de potentiel, est trop déprimant, trop sordide, trop sadique même. L'histoire même des Damnés n'est pas du tout réjouissante, surtout pour Mary l'héroïne, mais en plus de cela, c'est comme si Carrie Ryan s'acharnait sur elle. Tous les espoirs de bonheur, les moments de répit sont écrasés avec violence en quelques secondes. C'est comme voir continuellement le monde de Mary s'effondrer. Encore et encore. du coup, on sort de cette lecture assez déprimé, avec un goût amer, car finalement, on s'était attaché à Mary et à ses amis. Alors pourquoi tant d'acharnement. Surtout pour de la littérature jeunesse. J'ai lu pas mal de roman dit « terreur/horreur » et franchement même dans ceux où le héros meurt, je n'ai jamais ressenti cela… Et puis, finalement, on n'apprend pas grand-chose sur ces Damnés, ni sur ceux qui mutent encore plus. C'est comme si on était resté dans la même ignorance que Mary, alors que comme elle, on voulait en savoir plus.
Il y avait aussi cette ressemblance avec le film de Night Shyamalan, le Village. Je ne suis pas arrivée à m'enlever cette idée de la tête. Même si finalement les fins sont radicalement opposées, c'était comme revoir le film à de nombreuses reprises… Cela vient probablement de moi, je ne sais pas, mais peut-être que cette ressemblance a en partie fait que je n'ai pas totalement aimé le roman.
D'ailleurs quand j'ai vu qu'il y avait un tome deux, j'ai bien cru à une farce… Les survivants vont encore devoir souffrir à la limite du raisonnable, cela ne fait aucun doute. Et du coup, cela me conforte dans l'idée que l'auteur est assez sadique vis-à-vis de ses héros. Pour ma part, même si la fin de ce roman était étrange et pas du tout comme je l'espérais, pour moi, c'était une vraie fin. Alors non, je ne lirais jamais le tome deux, ce serait un peu trop masochiste pour moi.
