Jusqu'à présent, je n'ai jamais été déçue par les romans historiques de City éditions. Hélas, il faut toujours une première fois, c'est le cas avec
La libraire de Dachau.
Déjà parce que l'autrice n'a pas réussi à me convaincre et à rendre crédible cette adolescente allemande de 17 ans. Née et élevée dans les années 30 dans un petit village par des parents ouvriers très traditionnels, les réactions et actions que lui prête Shari J. Ryan sont à mon sens presque impossibles à croire. de plus, les différents rebondissements sont assez peu réalistes (quels soldats nazis laisseraient couler d'avoir un juif caché dans son grenier sans enquêter plus avant ?) et tombent un peu trop à point nommé.
Ensuite parce que tous les chapitres concernant Mathilda sont assez secs, dépourvus d'émotion. On ne s'attache pas à la jeune fille, on ne ressent pas d'empathie pour elle.
En revanche, les parties concernant Grace résonnent d'une douceur tendre, explorant les thèmes des racines, de la famille et du besoin d'attachement. Lumineuse bien que paumée, Grace irradie entre les pages de sa présence solaire. C'est un peu dommage que la partie historique laisse de marbre, le "dialogue" entre les deux jeunes femmes à travers le temps aurait pu être beau.
Rendez-vous manqué pour moi !
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