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Critique de sweetie


« Planté au milieu du portail, il y avait un coeur en métal rouge qui tournait avec le vent. le pivot était rouillé et branlant à la fois, il grinçait et gémissait, mais le coeur arrivait encore à tourner. » Par ce portail, on pénètre dans la ferme du vieux Frank Mahon, père ingrat et incompétent, lui-même fils d'un père tout aussi ingrat et incompétent. Son fils Bobby est le premier qui parle dans ce roman choral sur fond de crise économique et d'amour filial bafoué. D'autres voix suivront, celles des habitants d'une petite communauté irlandaise aux prises avec la fermeture subite du plus gros employeur et les fourberies comptables d'un entrepreneur en construction en déroute. La relative harmonie dans laquelle vivait tout ce beau monde bascule alors dans les petitesses et les basses mesquineries, un déballage de secrets enfouis et de méchancetés gratuites.
Le coeur qui tourne, premier roman de Donal Ryan, présageait de son second, Une année dans la vie de Johnsey Cunliffe, que j'ai trouvé beaucoup plus abouti. Un roman d'une portée universelle, livré avec intensité, et un auteur à suivre.
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