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Critique de kanux
Un album SF issu de l'underground US. C'est trash tordu, moche (ce qui ne veut pas dire que l'auteur ne sait pas dessiner, il sait : c'est moche à dessein), plein de vomi, de créatures bizarres qui sont fichues aussi bizarrement à l'extérieur qu'à l'intérieur (suffit de voir les transformations). Amis des tripes et du caca, vous qui aimez Ultimex et Paf et Hencule et ce genre de BD sans pitié pour rien, le bonheur est dans votre pré, sautez sur l'occasion. le "héros" est une sorte de monstre humain bien rustaud et en slip qui est éjecté sur une sorte de planète pénitentiaire. Il n'est pas décidé à se laisser faire par toutes les créatures merdiques qui hantent les plaines jonchées de cadavres de cette planète. Il rencontre tout de même un "type" plus fort que lui qui lui coupe un bras parce qu'il a tué son "slorge", une créature putride et immonde qui secrète une drogue particulièrement courue dans cet enfer. L'album se termine par l'arrivée de son ennemi juré, ce qui nous laisse augurer d'une suite palpipitante à cette partie sanglante de cacatch à échelle planétaire.
