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Critique de Sando


Avec « le Mineur et le Canari », Catherine Safonoff nous offre un récit intimiste et personnel dans lequel elle couche sur papier deux années de sa vie.
Elle nous raconte sa thérapie commencée en 2010, avec un docteur qu'elle surnomme Ursus et dont elle tombe amoureuse, parce qu'elle a besoin d'être stimulée, sans être contrainte et que ça lui semble être l'amour idéal. Parallèlement à sa thérapie, la narratrice est prise d'un besoin compulsif d'écrire et de retranscrire le moindre détail de sa vie, entreprenant une double psychanalyse, par la parole et par l'écriture. Ses pensées sont notées sur le vif, parfois même dans un style télégraphique. le procédé est intéressant puisqu'il module le rythme de lecture.
L'écriture est présentée comme un moyen d'isolement face au reste du monde, un besoin nécessaire, vital qui entoure l'écrivain dans un cocon protecteur. La narratrice nous fait part de ses réflexions sur le processus d'écriture et sur l'importance du « moi » dans cette entreprise. La langue utilisée par Catherine Safonoff est belle, fouillée et minutieuse, mais ce que je reproche à ce genre de texte, c'est cette écriture nombriliste, à laquelle le lecteur ne peut s'identifier car trop personnelle et qui limite son intérêt pour le sujet ainsi que son plaisir de lecture. Un récit qui se lit facilement car bien écrit, mais qui ne m'a malheureusement pas passionnée…
En revanche, j'aimerais souligner la qualité de l'édition du livre, que j'ai trouvé particulièrement soignée et agréable, aussi bien à l'oeil qu'au toucher. Un grand merci à Zoé et à Libfly pour ce partenariat « La Voie des indés » !
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