Un juif en cavale

Mon point de vue sur ce troisième volet des aventures de Simon Sagalovitsch est embarrassé. Primo, je n'ai pas lu les deux premiers textes de la trilogie. de plus, je ne me souviens pas ce qui m'a fait choisir ce roman dans le rayon de ma bibliothèque municipale. Cela restera donc un mystère, comme restera obscur pour moi l'humour juif. Quelle diablerie que son odyssée dans le Tel Aviv contemporain et multiculturel entre une compagne portée sur le sexe, un arabe épicier dont les enfants vivent aux Etats-Unis. Monika partage un bout de ciel bleu d'Israël avec ce jeune juif en déshérence. Lors de ses pérégrinations, il rencontre Juan qui poursuit un rêve, constituer une équipe de football d'exilés français. Ce dernier lui propose d'en devenir l'entraîneur sous le nom de Michel Marin.
Je me suis donc passablement ennuyée. Pourtant, les descriptions de paysages sous le soleil infernal de l'Orient sont ravissantes et pittoresques, une partie des dialogues est pertinente. Je ne connais pas les règles, ni les codes pour une compréhension de cet humour si particulier. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de cynisme et de mystification. Les clichés sont nombreux ce qui gâchent les confessions de cet homme déraciné.