Là, dans le parfum enivrant du jasmin et des orangers, dans la tiédeur du soir qui s'écoulait, au milieu de vestiges d'époques révolues, je m'allongeais sur l'herbe paresseuse et contemplais le soleil sans allant comme à regret se noyer dans la mer écarlate.
-Chez Aviv.
-Qui c'est Aviv ?
-Le vison.
-Hein ?
-Le vison d'à côté.
-Le voisin tu veux dire.
-Oui voilà le vision.
-Et le bison au blouson de vison qui nous sert de voisin tu prétends qu'il s'appelle Aviv ?
-Oui Aviv.