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Critique de Phil56
Je vous en supplie ! Ne vous arrêtez pas à cette horrible couverture (comme c'est d'ailleurs trop souvent le cas aux Éditions Libertalia). Rassurez-vous, cette abomination esthétique n'augure en rien du contenu de ce livre, de très bonne facture, qui ne devrait pas laisser indifférents celles et ceux que le parcours atypique de Victor Serge interpelle (si vous souhaitez en savoir un peu plus sur ce dernier, je vous convie à parcourir mon post sur ses Mémoires d'un révolutionnaire et autres écrits politiques, 1908-1947).
En quoi cette étude de Jean-Luc Sahagian peut-elle nous (vous) intéresser ?
1) son auteur est (relativement) jeune, bien ancré dans la réalité de ce début de XXIème siècle et donc, à priori, "vierge" de toutes les querelles stériles ayant agité le ban et l'arrière-ban des petites chapelles idéologiques tout au long de ce court XXème siècle ;
2) son regard de militant libertaire de terrain (bibliothécaire à Saint-Jean-du-Gard dans les Cévennes et donc ni historien, ni philosophe encore moins expert en ...) instruit, à charge et à décharge, sans agressivité ni animosité ni sectarisme borné ;
3) sa motivation (qui rejoint mes attentes) consiste essentiellement à pointer, analyser, comprendre les hésitations, interrogations, contradictions d'un Victor Serge écartelé entre des convictions libertaires globalement intactes (j'en suis,pour ma part, convaincu) et son souci d'aller de l'avant, d'atteindre des objectifs concrets, bref, d'agir efficacement.
Toute son oeuvre (romans, essais, biographie de Trotsky, autobiographie, carnets, ...) atteste de cette schizophrénie idéologique qui l'a manifestement miné et prématurément usé (il est décédé à 57 ans).
Sachez également que, contrairement aux idées reçues, Victor Serge n'a jamais rompu avec le milieu libertaire, y maintenant de solides amitiés, et ce même dans sa période la plus aveuglément bolchévique.
Donc, si vous en avez l'occasion et, si le coeur vous en dit, n'hésitez pas à lire ce bel ouvrage.
Vous ne serez pas déçu(e)s.
En quoi cette étude de Jean-Luc Sahagian peut-elle nous (vous) intéresser ?
1) son auteur est (relativement) jeune, bien ancré dans la réalité de ce début de XXIème siècle et donc, à priori, "vierge" de toutes les querelles stériles ayant agité le ban et l'arrière-ban des petites chapelles idéologiques tout au long de ce court XXème siècle ;
2) son regard de militant libertaire de terrain (bibliothécaire à Saint-Jean-du-Gard dans les Cévennes et donc ni historien, ni philosophe encore moins expert en ...) instruit, à charge et à décharge, sans agressivité ni animosité ni sectarisme borné ;
3) sa motivation (qui rejoint mes attentes) consiste essentiellement à pointer, analyser, comprendre les hésitations, interrogations, contradictions d'un Victor Serge écartelé entre des convictions libertaires globalement intactes (j'en suis,pour ma part, convaincu) et son souci d'aller de l'avant, d'atteindre des objectifs concrets, bref, d'agir efficacement.
Toute son oeuvre (romans, essais, biographie de Trotsky, autobiographie, carnets, ...) atteste de cette schizophrénie idéologique qui l'a manifestement miné et prématurément usé (il est décédé à 57 ans).
Sachez également que, contrairement aux idées reçues, Victor Serge n'a jamais rompu avec le milieu libertaire, y maintenant de solides amitiés, et ce même dans sa période la plus aveuglément bolchévique.
Donc, si vous en avez l'occasion et, si le coeur vous en dit, n'hésitez pas à lire ce bel ouvrage.
Vous ne serez pas déçu(e)s.
