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Critique de Maudair
J'ai acheté ce manga par hasard. Je l'avoue. J'aimais la couverture mais sans plus. le résumé était sympa mais ne me convainquait pas. Pourtant... Au final... QUELLE CLAQUE!
Ne vous fiez donc pas à la couverture! Attention, je ne dis pas qu'elle n'est pas belle. Je crois que c'est le cochon dessus qui me gênait. Je n'aime pas trop cet animal. Je pense que plus jeune j'ai du me faire courser par un cochon... Bref, on s'en fiche de mes traumatisme. Ce qui compte c'est: QUELLE CLAQUE!!!
Derrière un graphisme doux se cache un réflexion dur sur la vie, l'adolescence et les autres.
Le manga commence par la fin; on connait "la fin" de l'histoire de nos deux héros. Puis, l'on retourne dans le passé pour comprendre comment Nachi et Utsumi en sont arrivés à ce bonheur. Car oui, la mangaka nous dévoile une fin heureuse. Déconcertante mais heureuse.
Flashback, nous faisons la connaissance de deux adolescents. Rapidement ils deviennent complices et se soutiennent avec une force incroyable. Je pense qu'ils illustrent parfaitement la "vraie" amitié. Celle qui déplace des montagnes et sèche les larmes.
Mais le thème principal ne se trouve pas là. Mizu Sahara veut parler de tolérance, de codes trop écrasants, des "moutons".
Les "moutons" / "les codes" : La première scène qui m'a rappelé certaines de mes heures les plus sombres au collège est l'obsession des filles à vouloir te mettre en couple. Et avec quelqu'un de populaire. Refuser de sortir avec "un mec génial" n'était pas concevable... Mais pourquoi faudrait-il être avec quelqu'un? J'étais au collège il y a... 30 ans. Mais rien n'a changé. Ma fille me raconte exactement ce que moi j'ai pu vivre ou voir. C'est dingue quand même! La mangaka montre a quel point la société pèse sur nous et ce que nous devons faire ou être. Elle le fait à travers un évènement qui pourrait sembler anodin mais qui ne l'est pas. Je trouve ça vraiment fort de sa part. Elle montre a quel point ces poids sont partout. Nous envahissent.
La tolérance : Ce thème est le thème central de la série. Mizu Sahara met en image plusieurs formes de tolérance et d'intolérance. de la "banale" à celle qui peut pousser aux pires extrêmes. J'ai aimé qu'elle nous donne à lire un panel et non pas juste un cas isolé, un cas particulier. Cela renforce ses propos. Elle nous prouve que le rejet de l'autre par peur ou ignorance est multiple, a plusieurs visages.
Mais la mangaka ne fait pas que dénoncer, elle montre aussi que la bienveillance n'est pas une notion perdue, oubliée. Qu'il existe encore des personnes bonnes et là pour les autres. Des personnes désintéressées qui n'attendent pas de contre partie. On les appelle les Assistantes Sociales! (Oups, désolée je me suis laissée emporter... 😅). J'ai aimé que ce soit une jeune fille qui porte haut cette valeur. Elle a la pureté de l'âge, de l'innoncence, mais pas que... Au fil des pages ont la voit réfléchir et se questionner sur les autres, leurs comportements. On sent bien qu'elle voit un décalage entre ses réactions, qui sont pourtant saines, et celle des autres. Pourtant, elle ne se démonte pas et garde le cap alors qu'il serait si simple de suivre le mouvement... Nachi impose le respect.
Utsumi aussi quelqu'un de bienveillant, mais lui, tire cette dernière du harcèlement et des horreurs qu'il a pu vivre à cause de sa différence. Il connait les douleurs qu'apporte le rejet. Son histoire familiale fait qu'il connait les enjeux du paraitre, du "normal". Mais cela n'en fait pas moins un garçon extraordinaire.
Le duo principal est très touchant car ils ont une vision du monde où la différence n'est pas source de moquerie, douleur, détresse. Ils essayent de grandir tout en gardant ces valeurs. Ils sont prêts à tout pour l'autre. Leur complicité est superbe à lire. Grace à tout cela, on vibre avec eux, et ce dès les premières pages. Mizu Sahara a réussi l'exploit de me faire aimer en quelques cases ses deux protagonistes principaux. Merci Madame Sahara.
Vous l'aurez compris je suis totalement tombée amoureuse de ce manga. J'ai hâte de découvrir la suite et de voir comment nos deux amis vont réussir à vivre malgré les obstacles. Hâte aussi d'en apprendre plus sur la mère d'Utsumi. J'ai juste hâte.
Ne vous fiez donc pas à la couverture! Attention, je ne dis pas qu'elle n'est pas belle. Je crois que c'est le cochon dessus qui me gênait. Je n'aime pas trop cet animal. Je pense que plus jeune j'ai du me faire courser par un cochon... Bref, on s'en fiche de mes traumatisme. Ce qui compte c'est: QUELLE CLAQUE!!!
Derrière un graphisme doux se cache un réflexion dur sur la vie, l'adolescence et les autres.
Le manga commence par la fin; on connait "la fin" de l'histoire de nos deux héros. Puis, l'on retourne dans le passé pour comprendre comment Nachi et Utsumi en sont arrivés à ce bonheur. Car oui, la mangaka nous dévoile une fin heureuse. Déconcertante mais heureuse.
Flashback, nous faisons la connaissance de deux adolescents. Rapidement ils deviennent complices et se soutiennent avec une force incroyable. Je pense qu'ils illustrent parfaitement la "vraie" amitié. Celle qui déplace des montagnes et sèche les larmes.
Mais le thème principal ne se trouve pas là. Mizu Sahara veut parler de tolérance, de codes trop écrasants, des "moutons".
Les "moutons" / "les codes" : La première scène qui m'a rappelé certaines de mes heures les plus sombres au collège est l'obsession des filles à vouloir te mettre en couple. Et avec quelqu'un de populaire. Refuser de sortir avec "un mec génial" n'était pas concevable... Mais pourquoi faudrait-il être avec quelqu'un? J'étais au collège il y a... 30 ans. Mais rien n'a changé. Ma fille me raconte exactement ce que moi j'ai pu vivre ou voir. C'est dingue quand même! La mangaka montre a quel point la société pèse sur nous et ce que nous devons faire ou être. Elle le fait à travers un évènement qui pourrait sembler anodin mais qui ne l'est pas. Je trouve ça vraiment fort de sa part. Elle montre a quel point ces poids sont partout. Nous envahissent.
La tolérance : Ce thème est le thème central de la série. Mizu Sahara met en image plusieurs formes de tolérance et d'intolérance. de la "banale" à celle qui peut pousser aux pires extrêmes. J'ai aimé qu'elle nous donne à lire un panel et non pas juste un cas isolé, un cas particulier. Cela renforce ses propos. Elle nous prouve que le rejet de l'autre par peur ou ignorance est multiple, a plusieurs visages.
Mais la mangaka ne fait pas que dénoncer, elle montre aussi que la bienveillance n'est pas une notion perdue, oubliée. Qu'il existe encore des personnes bonnes et là pour les autres. Des personnes désintéressées qui n'attendent pas de contre partie. On les appelle les Assistantes Sociales! (Oups, désolée je me suis laissée emporter... 😅). J'ai aimé que ce soit une jeune fille qui porte haut cette valeur. Elle a la pureté de l'âge, de l'innoncence, mais pas que... Au fil des pages ont la voit réfléchir et se questionner sur les autres, leurs comportements. On sent bien qu'elle voit un décalage entre ses réactions, qui sont pourtant saines, et celle des autres. Pourtant, elle ne se démonte pas et garde le cap alors qu'il serait si simple de suivre le mouvement... Nachi impose le respect.
Utsumi aussi quelqu'un de bienveillant, mais lui, tire cette dernière du harcèlement et des horreurs qu'il a pu vivre à cause de sa différence. Il connait les douleurs qu'apporte le rejet. Son histoire familiale fait qu'il connait les enjeux du paraitre, du "normal". Mais cela n'en fait pas moins un garçon extraordinaire.
Le duo principal est très touchant car ils ont une vision du monde où la différence n'est pas source de moquerie, douleur, détresse. Ils essayent de grandir tout en gardant ces valeurs. Ils sont prêts à tout pour l'autre. Leur complicité est superbe à lire. Grace à tout cela, on vibre avec eux, et ce dès les premières pages. Mizu Sahara a réussi l'exploit de me faire aimer en quelques cases ses deux protagonistes principaux. Merci Madame Sahara.
Vous l'aurez compris je suis totalement tombée amoureuse de ce manga. J'ai hâte de découvrir la suite et de voir comment nos deux amis vont réussir à vivre malgré les obstacles. Hâte aussi d'en apprendre plus sur la mère d'Utsumi. J'ai juste hâte.
