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Critique de afriqueah
Je sens très vite quand quelqu'un parle de ce qu'il ne connait pas, je vais pourtant parler, à mon tour, de ce que je ne connais pas.
Un sport, le basket-ball.
Car voilà : ma petite fille Naomi (13 ans) est championne de basket, elle ne lit pas, et Lucas Saïdi, le fils d'@Isacom lui a envoyé son livre « Kobe Bryant, l'homme aux mille visages. » Dédicacé.
A mon tour, donc, si je veux avoir des arguments pour la convaincre de lire sur ce qui la passionne, de lire la somme écrite sur Kobe Bryant.
Je le répète, je n'ai rien compris quant au sport lui-même, cependant j'ai appris.
Alors, alors...
Homme aux mille visages, Kobe est en même temps un immense joueur, et un tyran dans la vie privée comme dans le stade. Il a été programmé (par son père Joe, lui-même champion) pour gagner, il gagne sans supporter l'échec et exulte en envoyant des coups de poing dans le vide quand il gagne.
Et il gagne, en sautant l'Université pour intégrer directement la NBA, la National Basketball Association, avec sa « franchise » (équipe) les Lakers de Los Angeles.
Kobe est donc un fils de joueur professionnel, ce qui peut l'aider pour éviter les erreurs des débutants (appelés rookies), ce qui le persuade qu'il mérite les honneurs à venir, mais ce qui le handicape aussi puisque le père n'a pas réussi une carrière si brillante.
« Conditionné à percevoir ses partenaires de jeu comme une contrainte ou un frein à son ascension personnelle, Kobe a ainsi très tôt développé une vision très égocentrique du basket. »
Egocentrique et vaniteux, Kobe a d'autres défauts : il est impliqué dans un viol, indéniable car la victime a été étranglée ; or avec l'appui des Lakers, du sponsor Nike et d'une flopée d'avocats, il s'en sort en accusant la victime. Il a juste trompé sa femme, et ce n'est pas un crime, se justifie-t-il.
Commentaire de Lucas Saïdi : « du fait de la forte médiatisation du procès et des informations confidentielles qui ont été rendues publiques dans la presse, le procès de Kobe a eu des conséquences désastreuses pour la parole des victimes de viol. »
Bryant sort du procès blanchi comme s'il avait gagné un match. Célébrité et beaucoup d'argent ont renversé les rôles.
Voilà une des raisons pour lesquelles j'ai aimé ce livre : son auteur détaille avec précision les matches différents joués par Kobe Bryant (toutes choses que je n'ai pas compris, mais qui peut passionner des connaisseurs du basket-ball) mais il sait prendre du recul quant à son caractère et ses agissements.
Considéré comme le meilleur joueur du monde, surnommé Black Mamba, Kobe participe aux Jeux olympiques en 2008 à Beijing, puis en 2012 à Londres et rend avec ses victoires un nouveau souffle aux Lakers en perte de vitesse : C'est la Redeem Team, l'équipe de la rédemption, remplaçant la Dream Team du temps de Michael Jordan.
Kobe, avec une ténacité exemplaire, un goût de la victoire, une pugnacité unique, en dépassant les multiples fractures du poignet et du tendon d'Achille a bien entendu voulu égaler Michael Jordan, expliquant sans doute son abandon du sponsor Adidas pour Nike.
Le temps vient cependant pour lui de prendre (en fanfare) sa retraite.
Le monde entier s'est ému lorsqu'en janvier 2020, Bryant meurt dans un accident d'hélicoptère, avec sa fille Gigi, elle- aussi championne de basket-ball.
Naomi avait 10 ans, et m'a écrit la peine qu'elle avait eu à l'annonce de cette mort.
Un grand merci à Lucas Saïdi, qui m'a ouvert une porte grâce à laquelle je ne mourrai pas complètement ignare.
Coucou, @Isacom.
Un sport, le basket-ball.
Car voilà : ma petite fille Naomi (13 ans) est championne de basket, elle ne lit pas, et Lucas Saïdi, le fils d'@Isacom lui a envoyé son livre « Kobe Bryant, l'homme aux mille visages. » Dédicacé.
A mon tour, donc, si je veux avoir des arguments pour la convaincre de lire sur ce qui la passionne, de lire la somme écrite sur Kobe Bryant.
Je le répète, je n'ai rien compris quant au sport lui-même, cependant j'ai appris.
Alors, alors...
Homme aux mille visages, Kobe est en même temps un immense joueur, et un tyran dans la vie privée comme dans le stade. Il a été programmé (par son père Joe, lui-même champion) pour gagner, il gagne sans supporter l'échec et exulte en envoyant des coups de poing dans le vide quand il gagne.
Et il gagne, en sautant l'Université pour intégrer directement la NBA, la National Basketball Association, avec sa « franchise » (équipe) les Lakers de Los Angeles.
Kobe est donc un fils de joueur professionnel, ce qui peut l'aider pour éviter les erreurs des débutants (appelés rookies), ce qui le persuade qu'il mérite les honneurs à venir, mais ce qui le handicape aussi puisque le père n'a pas réussi une carrière si brillante.
« Conditionné à percevoir ses partenaires de jeu comme une contrainte ou un frein à son ascension personnelle, Kobe a ainsi très tôt développé une vision très égocentrique du basket. »
Egocentrique et vaniteux, Kobe a d'autres défauts : il est impliqué dans un viol, indéniable car la victime a été étranglée ; or avec l'appui des Lakers, du sponsor Nike et d'une flopée d'avocats, il s'en sort en accusant la victime. Il a juste trompé sa femme, et ce n'est pas un crime, se justifie-t-il.
Commentaire de Lucas Saïdi : « du fait de la forte médiatisation du procès et des informations confidentielles qui ont été rendues publiques dans la presse, le procès de Kobe a eu des conséquences désastreuses pour la parole des victimes de viol. »
Bryant sort du procès blanchi comme s'il avait gagné un match. Célébrité et beaucoup d'argent ont renversé les rôles.
Voilà une des raisons pour lesquelles j'ai aimé ce livre : son auteur détaille avec précision les matches différents joués par Kobe Bryant (toutes choses que je n'ai pas compris, mais qui peut passionner des connaisseurs du basket-ball) mais il sait prendre du recul quant à son caractère et ses agissements.
Considéré comme le meilleur joueur du monde, surnommé Black Mamba, Kobe participe aux Jeux olympiques en 2008 à Beijing, puis en 2012 à Londres et rend avec ses victoires un nouveau souffle aux Lakers en perte de vitesse : C'est la Redeem Team, l'équipe de la rédemption, remplaçant la Dream Team du temps de Michael Jordan.
Kobe, avec une ténacité exemplaire, un goût de la victoire, une pugnacité unique, en dépassant les multiples fractures du poignet et du tendon d'Achille a bien entendu voulu égaler Michael Jordan, expliquant sans doute son abandon du sponsor Adidas pour Nike.
Le temps vient cependant pour lui de prendre (en fanfare) sa retraite.
Le monde entier s'est ému lorsqu'en janvier 2020, Bryant meurt dans un accident d'hélicoptère, avec sa fille Gigi, elle- aussi championne de basket-ball.
Naomi avait 10 ans, et m'a écrit la peine qu'elle avait eu à l'annonce de cette mort.
Un grand merci à Lucas Saïdi, qui m'a ouvert une porte grâce à laquelle je ne mourrai pas complètement ignare.
Coucou, @Isacom.
