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Critique de MonPetitBookan
Un ton léger, mais des thématiques fortes et une myriades d'émotions: voilà ce que vous trouverez au fil des 274 pages de ce(tte) "Vie Rêvée".
Ce mot "Vie", écrit tout au long du livre avec cette majuscule, comme une revendication encore plus qu'une ambition; Leïla, le personnage principal, veut vivre! Pour elle, en étant elle, en se rapprochant de ce rêve simple mais si difficile: aimer et être aimée pour ce qu'elle est.
Elle se construit dans un environnement familial très empreint de traditions et de religion, et devient finalement une jeune femme qui questionne, cherche, apprend, voyage, confronte, crée... sans toutefois s'affranchir complètement de son éducation et du poids qu'en représentent certaines facettes.
Dans son ouvrage très documenté et bien loin de clichés pesants qui rendraient le propos inaudible, Héla Saïdi partage avec nous une tranche de vie.
Derrière ce que l'on (re)découvre de la Tunisie, de l'Islam, du monde de la recherche ou des arts, et même du droit de la famille, ici et ailleurs, se pose la question de la place: celle que l'on nous réserve ou que l'on arrache, celle que l'on décide d'occuper ou de partager, celle que la société veut bien nous laisser.
Je remercie vivement l'autrice pour m'avoir permis d'aller à la rencontre de cette jolie lecture. Elle m'a contactée un jour, me proposant de me faire parvenir gracieusement son roman directement dans ma librairie ❤ et c'est aussi une démarche qui en dit long.
《La phrase à retenir》
Mon coeur aimait si fortement que je n'étais plus à quai, attendant le bon train.
Ce mot "Vie", écrit tout au long du livre avec cette majuscule, comme une revendication encore plus qu'une ambition; Leïla, le personnage principal, veut vivre! Pour elle, en étant elle, en se rapprochant de ce rêve simple mais si difficile: aimer et être aimée pour ce qu'elle est.
Elle se construit dans un environnement familial très empreint de traditions et de religion, et devient finalement une jeune femme qui questionne, cherche, apprend, voyage, confronte, crée... sans toutefois s'affranchir complètement de son éducation et du poids qu'en représentent certaines facettes.
Dans son ouvrage très documenté et bien loin de clichés pesants qui rendraient le propos inaudible, Héla Saïdi partage avec nous une tranche de vie.
Derrière ce que l'on (re)découvre de la Tunisie, de l'Islam, du monde de la recherche ou des arts, et même du droit de la famille, ici et ailleurs, se pose la question de la place: celle que l'on nous réserve ou que l'on arrache, celle que l'on décide d'occuper ou de partager, celle que la société veut bien nous laisser.
Je remercie vivement l'autrice pour m'avoir permis d'aller à la rencontre de cette jolie lecture. Elle m'a contactée un jour, me proposant de me faire parvenir gracieusement son roman directement dans ma librairie ❤ et c'est aussi une démarche qui en dit long.
《La phrase à retenir》
Mon coeur aimait si fortement que je n'étais plus à quai, attendant le bon train.
