Des colombes vont de l’un à l’autre, joignant par des guirlandes d’ailes les deux demeures, traçant dans le ciel des symboles de tendre union et d’amour.
» Car c’est un conte d’amour que nous offrons à nos lecteurs, en quelques images nobles et sentimentales. L’héroïne, Madeleine A…, pure jeune fille, selon la tradition des romans bleus, ne peut résister à la cour empressée et fervente de notre jeune premier national : don Juan sur la scène, sur l’écran… et dans la vie.
» Sur le seuil tapissé de glycines et de roses, elle lui accorde enfin le chaste baiser des fiançailles.
» Colombe… colombe du Vexin, défiez-vous de l’oiseleur cruel et puissiez-vous ne jamais retourner, pauvre colombe poignardée, à votre beau manoir ! »
Un jardin ne s’improvise pas en quelques semaines. Je n’ai pu que le faire peigner et ratisser en y ajoutant ici et là des fleurs. Mais j’ai pour l’an prochain tout un programme d’embellissements.
Les vers sont obscurs en anglais, mais la beauté de la langue en est éblouissante. J’en voudrais rendre au moins la perfection formelle. Mon texte reste lourd, rocailleux.
Je peux me rendre utile dans la mesure de ses moyens et suis heureuse de m’attarder près de vous et ne prends pas la peine de le cacher. Voyons les choses comme elles sont. Vous représentez, pour l’infirmière bénévole que je suis devenue une diversion extraordinaire. J’énumère mes malades courants : un enfant de l’Assistance publique, en nourrice chez des gens du pays, un petit valet de ferme anémique, le père Untel, quasi centenaire.
Les amours passent et votre indéfectible amitié demeure.
J’ai l’habitude de voir mes désirs se réaliser vite. Croyez-moi, ne perdez pas une heure à languir, exigez de la vie qu’elle vous satisfasse illico.
Je n’aime pas que les choses me résistent… pas plus que les gens, d’ailleurs, et surtout pas plus que les femmes.
Cette demeure m’a donné un coup au cœur, j’ai eu soudain la prémonition, dès que je l’ai entrevue, de la route, qu’elle était liée à mon destin. Si je l’achète, ce sera pour y résider incognito, me reposer du cinéma, du théâtre, du public, de moi-même.