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Critique de LiliGalipette


Miyamoto Usagi chemine aux côtés d'un peintre formé à l'étranger et qui se sait recherché par Koroshi, la guilde des étrangers. « Certains considèrent les nouvelles idées et les changements comme une plus grande menace que les biens et les armes étrangères. Notre pays cultive une tradition artistique presque inchangée depuis des centaines d'années. [...] Ce que j'ai appris de mes voyages à l'étranger compromettrait des générations de traditions artistiques. » (p. 15) le Japon, fermé sur lui-même, reste résolument hostile aux cultures qui ne sont pas la sienne.

Le lapin samouraï , toujours fidèle au bushido, rend hommage aux morts, même disparus depuis des siècles. Une nuit de pluie, dans une auberge, le voilà en présence de très nombreux convives. Et alors que personne ne peut quitter les lieux, deux meurtres sont commis, apparemment sans lien. le noble ronin prête assistance à l'inspecteur Ishida, représentant du shogun. « Les lois n'ont pas été suivies, mais justice a été faite ! Cette affaire est ée. » (p. 76) Les dettes d'honneur finissent toujours par être payées.

Au fil des albums, je découvre les traditions, la culture et la spiritualité du Japon féodal. Quel plaisir d'avoir une leçon sur la fabrication du saké ! J'aime toujours autant l'expressivité du visage du lapin qui sait se montrer aussi amical que farouche. Et même enrhumé, il cabotine de manière charmante !
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