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Critique de Parthenia


Quand j'ai lu la 4è de couverture, j'ai tout de suite été intéressée, malgré la crainte de voir réunis tous les clichés du yaoi sur le viol entre hommes, d'autant que l'histoire se déroule en huis-clos dans une prison. Je l'ai tout de même pré-commandé et eu la chance de le recevoir 2 jours avant sa sortie officielle.
Et je l'ai littéralement dévoré.
Le début, pourtant, tendait à confirmer mes pires craintes, mais assez rapidement, le réalisme et l'atmosphère oppressante de la prison ont pris le dessus.
Au début, on est un peu perdu par la multitude des personnages, mais la dessinatrice ayant réussi le pari de différencier leurs traits et de les rendre reconnaissables, on prend rapidement nos marques. Et c'est d'autant plus important à souligner que plusieurs ethnies se côtoient dans cette prison et que leurs caractéristiques sont plutôt bien respectées (un peu moins pour les noirs, je trouve, qui possèdent des traits plutôt caucasiens)

Concernant le scenario, il est sombre et étoffé. Bien que les thématiques abordées (viol, meurtre, passage à tabac) soient glauques, elles sont traitées sans racolage ni voyeurisme malsain (certaines scènes sont seulement suggérées et nous n'avons droit à aucune scène de sexe à proprement parler dans ce tome). D'ailleurs, la romance, pour l'instant, est laissée au second plan, voire inexistante, ce tome étant davantage un tome d'introduction dans lequel les auteures plantent le décor et nous présentent les personnages.

Yûto Lennix, donc, 28 ans, accusé du meurtre de son coéquipier, est envoyé à la célèbre prison de Schelger, connu pour le nombre élevé des meurtres de prisonniers, afin d'y purger une peine de 15 ans. Arrivé en même temps que le jeune Matthew Cain, ils sont tous les deux la cible des désirs des membres dangereux du gang des Black Soldiers.
Par chance, ils rencontrent Michael Ronini et Nathan Clarke, deux détenus humains qui les prennent sous leur aile et leur expliquent le fonctionnement de la prison, avec ses règles et ses dangers.
Par ailleurs, Yûto partage la cellule d'un certain Dick Banford, homme aussi charismatique qu'énigmatique, respecté de tous. Mais il refuse la proposition de ce dernier de lui servir de femme, statut qui le mettrait à l'abri des autres détenus.
Quelque temps après son arrivée, Yûto reçoit la visite de Mark Hayden, un agent du FBI venu lui proposer sa libération s'il arrive à retrouver Corbus, le mystérieux leader d'un groupe terroriste. Il n'a en possession que quelques indices pour découvrir l'identité de ce Corbus : c'est un homme blanc, trentenaire, avec une cicatrice de brûlure dans le dos, emprisonné pour meurtre, et ayant subi un entraînement militaire. Douze détenus pourraient correspondre à cette description...

Comment Yûto arrivera-t-il à approcher ces suspects sans éveiller leur méfiance ? Et surtout, combien de temps échappera-t-il à la menace des Black Soldiers sans protecteur attitré ?

Comme dit plus haut, j'ai littéralement dévoré ce premier tome, complètement immergée dans cette histoire haletante et oppressante. J'ai apprécié le fait que les auteures aient pris le temps de développer la description de cet univers carcéral aussi sombre que violent et de la faune qui le peuple, donnant ainsi de l'épaisseur à l'intrigue et aux personnages. Je n'ai maintenant qu'une hâte, c'est de passer au deuxième tome, dont la sortie est prévue en juin. J'aimerais savoir si mes doutes sur l'identité réelle de Corbus sont avérés !
Concernant les dessins, ils sont très beaux, peut-être même trop (je parle du physique des protagonistes !^^) mais on ne va pas s'en plaindre !
Bref, vivement la suite !
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