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Critique de florencem


On passe quand même de la poisse internationale à de la chance à gogo. Non pas que je m'en plaigne après tous les déboires qu'a pu subir le groupe, mais ce côté tout noir, tout blanc, c'est un peu effrayant en un sens. La roue tourne clairement, même si cela me fait un peu peur. Et en même temps, c'est tellement mérité... S'il y a bien un groupe qui a le droit d'avoir son heure de gloire, c'est Beck. Ils n'ont pas encore forcément la maturité, ni une technique irréprochable, quand c'est souvent dit dans le manga, mais je trouve que ça ne fait pas tout non plus. On le voit d'ailleurs avec les autres groupes qui partagent la scène avec nos héros. Certains ne sont pas forcément bons, mais ils ont de l'énergie et quelque chose de vrai et de passionné qui fait que l'on ressent quelque chose. A trop vouloir la perfection, il serait dommage d'y perdre son âme.

Il y a trois choses qui m'ont particulièrement marqué dans ce tome. La première : "ce sont des types biens". Et on résumé tout à fait ce que représente Beck. Au fur et à mesure, et grâce à qui ils sont, ils arrivent à s'entourer avec des personnes de confiance et de talent. On leur fait confiance, on voit leur potentiel, on veut qu'ils réussissent. Et c'est ça la magie du manga. Beck trime mais pas pour rien. Deuxième point, un des personnages remarque combien le groupe s'entend bien. On ne voit pas trop ce qu'il se passe dans les coulisses avec les autres musiciens, mais on sent que nos héros sont avant tout des amis. Sinon, Ryu aurait dégagé depuis longtemps avec ses conneries à répétition. Et là encore, je trouve que le mangaka a su mettre en valeur cela. On en revient à l'âme de Beck. C'est un peu comme au théâtre ou au cinéma. Si les acteurs n'ont pas une alchimie, ils auront bons être des performeurs de talent, on sentira tout de même que ça ne colle pas. Et ici, je pense sincèrement que cette amitié est un atout essentiel pour nos héros.

Nous voici donc avec un contrat, une tournée collective... Que du bonheur, et cela fait un bien fou ! Mais, nous avons notre troisième point : Ran (si je ne me trompe pas de nom). Encore une fois, je ne vois pas pourquoi ce producteur a tellement Beck dans le pif. Ils ne jouent pas du tout dans la même catégorie. Une question d'ego diront nous, mais il reste une menace bien présente, et il a déjà fait ses preuves le malotrus... C'est à la rigueur ce qui me fait le plus peur, la menace Léon étant pour moi du passé. Donc maintenant, Beck doit mettre une claque au monsieur (virtuellement parlant ou à la Chiba ça me va tout aussi bien) , et continuer sur sa lancée.
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