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Critique de Rodin_Marcel


[Exposition – Paris – 9 mars - 10 juillet 2016 – Musée du Luxembourg] – "Chefs-d'oeuvre de Budapest : Dürer, Greco, Tiepolo, Manet, Rippl-Ronai - l'album de l'exposition" par Laurent Salomé et Cécile Maisonneuve – Réunion des musées nationaux-Grand Palais, 2016 (ISBN 978-2-7118-634-4) – format 27x21cm, 48p.

Le Musée des Beaux-Arts de la capitale hongroise (Szépmüvészeti Muzeum) bénéficiant d'une grande opération de rénovation immobilière imposant sa fermeture prolongée, les responsables ont décidé – comme cela se fait souvent en de telles circonstances – d'en profiter pour prêter à l'étranger les chefs d'oeuvre les plus connus qui peuvent voyager. Il en résulte inévitablement un choix limité mais s'étendant tout de même du Moyen-Age à aujourd'hui, et mobilisant selon les époques des tableaux d'écoles européennes variées : le parcours est plutôt chaotique.
Par ailleurs, considérant le battage médiatique dont elle fait l'objet, cette exposition ne pouvait paraître que fort modeste : la Hongrie n'a jamais eu les moyens de constituer des collections aussi prestigieuses que celles des grandes capitales européennes. Une fois ces deux réalités admises, il convient encore de s'accommoder des conditions de visite qu'impose l'exiguïté des locaux du Musée du Luxembourg par rapport au nombre de visiteurs...

Ceci étant, on y voit tout de même quelques beaux exemples d'art religieux de la fin du Moyen-Age, suivis de tableaux issus de la "renaissance germanique" (Albrecht Altdorfer, Dürer, Lucas Cranach d.Ä). Viennent ensuite des oeuvres du "Cinquecento" (Bassano, Véronèse) précédant deux toiles du Greco et une de Tiepolo. Sans crier gare, on passe à l'âge d'or hollandais, avec Frans Hals, Pieter de Hooch, un tout petit dessin de Rembrandt et une étude de tête de Rubens.
Nous voilà déjà au XIXe, avec Füssli, Goya, Manet, Monet, Gauguin, Cézanne et Ferenczy – qui n'est pas le seul peintre hongrois, mais presque, puisqu'il voisine avec Rippl-Ronai (dont la "femme à la cage" illustre la grande affiche vantant l'expo) et un certain Pal Szinyei Merse dont il serait préférable d'oublier "l'alouette" ; le vingtième siècle est représenté par un tableau d'Egon Schiele et quelques hongrois.

NB : il ne s'agit ici que de l'album de l'exposition, le catalogue est un peu plus épais.
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