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Critique de Luria


Luria
28 novembre 2022
Le pouvoir des couvertures.
Voilà. Vous y mettez des fleurs, façon enluminures, tapisserie ou vieilles illustrations de contes et j'ai envie de le lire. Non parce que le titre... C'est comme le magazine du Monde, le goût de M, moi j'y vois le mot gros mot que l'on veut taire et je ne trouve pas ça alléchant du tout. Oui mais il y avait des fleurs sur la couverture.
Et donc à l'intérieur ?
J'ai beau avoir lu très vite ce gros volume je n'ai pas été conquise.
Il y a pourtant des choses bien chouettes.

Quelque part en Inde, un homme perd son ombre. Ça a l'air sympa au début jusqu'à ce qu'il commence à perdre de plus en plus la mémoire. Puis le mal s'étend très vite de par le monde et ça devient le chaos, digne d'un jeu fps de zombies où la loi du plus fort et du plus chanceux prédomine. Au départ on suit deux personnages puis le trombinoscope s'étoffe et on virevolte entre passé et présent.
J'ai aimé cette perte d'ombre et l'étrange qui va avec et qui ne sera expliqué que bien plus tard (enfin l'étrange, pas la perte d'ombre) (l'étrange m'agacait plus qu'autre chose jusqu'à ce que je le comprenne). Les hypothèses quant à la perte qui vont jusqu'à des contes indiens, européens et les éléphants. Les personnages sont plutôt fédérateurs, du premier à perdre son ombre à la Max de la couverture. Les road trips. Parce que j'aime bien ce genre de livre.

Néanmoins, et même si ça se lit bien, c'est long. Long avant d'avoir quelques explications. Certes on en apprend plus sur le premier cas et la personne qui vint le voir mais on en sait d'avantage seulement à la moitié du livre. Je n'ai pas aimé non plus la direction de l'histoire en dernière partie qui pour moi mélangeait ubuesque et utopie, et surtout travestit certains de ses personnages (quoi !? Qu'avez vous fait de l'amnésique ?) , mais là il faut jouer le jeu, c'est le royaume et l'imaginaire de l'autrice pas le mien. Pour le reste on est quand même dans une vaste cour de récré que ne renierait pas Tudum pour en faire une superprod avec des catcheurs en tête d'affiche.

Donc voilà il y a de belles idées dans cet univers mais ça manque de rythme et d'explications pour lui donner un peu plus de substance.
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