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Critique de myrtigal
Dans ce petit livre Samuel Sandler nous raconte le drame qui a frappé sa famille ce 12 mars 2012 lorsque un terroriste — dont il tait volontairement le nom, mais que l'on connait tous malheureusement — a décidé d'abattre des innocents devant une école élémentaire à Toulouse. Parmi eux son fils et ses deux petit-fils. Une tragédie à peine imaginable pour celui qui ne l'a pas vécu, et c'est avec pudeur et sensibilité que ce père endeuillé va nous raconter à la fois les faits et ce qu'il a ressenti.
Ce livre est donc l'ode bouleversante d'un père à ses trois enfants massacrés. Cet homme brisé nous raconte son histoire ; celle de sa famille en partie décimée durant la Shoah, et celle d'aujourd'hui décimée aussi pour les mêmes raisons mais simplement dans des conditions différentes, un jour de mars 2012 en pleine rue... Coupable depuis soixante-dix ans de n'être que juifs.
Les larmes étaient difficiles à retenir à certains moments durant cette lecture, mais elle était ô combien nécessaire. Nécessaire pour ne jamais oublier, nécessaire aussi pour comprendre... Comprendre que le mal, même à notre époque, reste présent mais change seulement de visage.
Ce livre est donc l'ode bouleversante d'un père à ses trois enfants massacrés. Cet homme brisé nous raconte son histoire ; celle de sa famille en partie décimée durant la Shoah, et celle d'aujourd'hui décimée aussi pour les mêmes raisons mais simplement dans des conditions différentes, un jour de mars 2012 en pleine rue... Coupable depuis soixante-dix ans de n'être que juifs.
Les larmes étaient difficiles à retenir à certains moments durant cette lecture, mais elle était ô combien nécessaire. Nécessaire pour ne jamais oublier, nécessaire aussi pour comprendre... Comprendre que le mal, même à notre époque, reste présent mais change seulement de visage.
