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Critique de florencem


Ce treizième tome est ce que j'appellerai un entre deux. Après le combat plus qu'éprouvant contre Baran (nous avons failli perdre Poppu quand même…), le mangaka nous offre un peu de répit. Ce n'est pas plus mal, le temps de tout digérer. Et puis, il y a quand même un combat pour les nostalgiques (ou les accros à l'adrénaline).

Parlons vite fait de ce combat d'ailleurs… Acculé, Hadora décide de s'en prendre à nos héros alors qu'ils sont en position de faiblesse. D'un point de vue stratégique, c'est parfait. Pas fair-play mais ce sont les forces du mal, à quoi s'attendre d'autre… Mais voilà, certains des ennemis de Fly ont un sens de l'honneur qui est très important à leurs yeux (Krokodin, Henki, Baran). Hadora lui est plus dans le genre « un coup, oui, un coup, non », ce qui fait du personnage un bouffon. Et contrairement à Saboera, un bouffon non assumé. le personnage en devient dès lors pathétique. Est-ce voulu ou pas… ? Tout ce que je sais c'est qu'il n'est pas crédible comme méchant.

Après ce combat, retour à Papunika. Un peu de repos et des résolutions prises. Comme Sam, certains des compagnons de Fly se rendent compte qu'ils ne sont plus à la hauteur et comme la jeune femme décident de partir s'entraîner quitte à s'éloigner. Une bonne idée dans le fond, il ne faudra par contre pas sortir cette carte trop souvent.

Fly a beaucoup évolué, lui, de son côté. Un déclic soudain qui laisse un peu étourdi. Nous sommes vraiment dans le shonen de base pour moi avec un héros qui est fort, de base, et le devient de plus en plus très rapidement. Donc rien d'exceptionnel. Sauf peut-être dans le fait que ses camarades ne suivent pas vraiment.

Et c'est là que par surprise, le mangaka nous sort le retour d'un personnage qui va nous bluffer. Et j'espère que cela va continuer parce que comme je l'ai dis, Fly est un classique et on s'attend à voir des ennemis de plus en plus puissants. Et personnellement, lorsque cette phase arrivera, je n'ai pas envie de voir notre héros être le sauveur à chaque fois.
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