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Critique de cmpf



J'ai retrouvé avec plaisir Matthew Shardlake dans ce septième volume. Henry VIII est décédé, Edouard VI,11 ans est roi mais avec un régent, Somerset.
Elisabeth, fille d'Anne Boleyn charge Mathew de disculper un parent éloigné, John Boleyn, accusé d'avoir tué sa femme disparue depuis 9 ans et qui est retrouvée dns un ruisseau. Pour cela, le sergent royal doit partir dans le Norfolk, accompagné par Overton, jeune noble déshérité mais cependant imbu de son statut.
Or au cours de leur enquête qui met en cause différentes personnes, les jumeaux de la défunte, jeunes adultes particulièrement malfaisants, un voisin…, les deux avocats et Jack Barack qui se trouve dans la même région, se retrouvent au coeur du principal camp du soulèvement paysan qui a eu lieu pendant l'été 1549. Ce soulèvement n'est pas contre le Roi ou le Protecteur mais contre les agissements de la plupart des nobles qui ferment leurs pâturages et s'accaparent les communaux, qui permettent à beaucoup de paysans de survivre. Leurs places dans la société ont conduit les deux avocats à croire ce qui leur a été enseigné, à savoir que la société est comme le corps humain, la tête commande, les membres obéissent, et à craindre les rassemblement de peuple. Toutefois après hésitation Matthew accepte de participer aux procès faits aux nobles afin de s'assurer que le droit est respecté. Barack est de tout coeur avec les rebelles.
Nous suivons au jour le jour les événements de cette révolte et si l'enquête continue, elle est ralentie et passe un peu au second plan.
Il est difficile de faire part de toutes les subtilités de ce roman d'un peu plus de 1000 pages.

J'ai trouvé ce volume un peu plus complexe du fait de l'omniprésence des faits historiques peu connus. Cependant je souhaite longue vie à Matthew Shardlake qui au delà des recherches liées à un crime permet de connaître grâce à la grande qualité des études et du récit que fait Samson, le 16ème siècle anglais.

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