La narration omnisciente permet une incursion intéressante au coeur des sentiments ressentis par Yan, dix-huit ans, incarcéré. Si le titre évoque la parole, c'est de l'absence de celle-ci dont il est question dans l'oeuvre. Et si la parole à titre de moyen de communication est au centre de l'histoire, les autres formes de communication sont traitées en filigrane. Les thèmes de l'amitié, de l'amour, de la haine, de la trahison et de l'espoir nourrissent la trame de l'intrigue.
Le rythme rapide des chapitres contraste avec la lenteur des procédures judiciaires habituelles; les « entres » constituant des ellipses.
Bref, lecture rapide et intéressante.
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