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Critique de Marti94


Je ne vais pas être objective parce que j'aime beaucoup la chanteuse Sapho et que son premier roman autobiographique "Douce violence" ne pouvait que me plaire. Effectivement, j'ai adoré.
C'est une séductrice qui m'a embarquée dans son univers avec juste ce qu'il faut de marginalité.
On la retrouve sous les traits de la narratrice même si elle la nomme Héloïse ou plus simplement Hélo.
À Paris, elle fréquente le Golf Drouot où les Bains Douches avec un tas d'amis plus ou moins sympathiques mais reste empêtrée dans son amour pour Blaise, le volage. C'est un peu je t'aime moi non plus. Pourtant, elle part à New York pour faire décoller sa carrière de chanteuse post-punk. On retrouve Hélo avec les tenues de scène de Sapho et surtout sa petite voilette noire rétro.
Blaise et omniprésent dans sa tête mais cela ne va pas l'empêcher de tenter de nouvelles histoires d'amour, sans succès.
C'est à New York qu'Hélo va commencer un roman, expliquant à Carter son nouveau compagnon qu'elle a besoin de dire des choses. Pour elle, la prise de parole se fait par le chant ou par l'écriture. Ce qui est très intéressant également c'est qu'elle démystifie la musique anglo-saxonne et New York où il y a de mauvais musiciens comme partout. D'ailleurs, elle y a un certain succès même lorsqu'elle chante en français (ce qui était difficilement concevable dans les années 80). Pleine de cette expérience newyorkaise, elle retournera vers Blaise à Paris, pour mieux le quitter. Déterminée, elle décide d'être aimée entièrement, parce que si côté musique ça va bien, côté vie ça va mal comme elle le dit à sa copine Aurore.
Ce premier roman « Douce violence » est donc un oxymore salvateur qui permet d'apprécier le talent d'artiste de Sapho dans toute sa diversité.


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