Sans surprise, j'ai beaucoup aimé ma lecture du tome 3 du Sorceleur.
J'avais une petite peur infondée en commençant, car j'avais particulièrement apprécié dans les deux premiers tomes la forme de nouvelles mettant en avant certains pans de vie du Sorceleur, chaque histoire ayant ses propres enjeux et une petite morale à la fin.
Dans ce tome, plus question de nouvelles, même si le récit reste fragmenté en différents épisodes, avec parfois un changement de point de vue. La trame se focalise sur Ciri, l'enfant-surprise, et le contexte politique qui amène les puissants de ce monde à la rechercher.
Malgré une foule de personnages, une intrigue politique vaste et un voyage de ville en ville, le roman reste très compréhensible et j'ai adoré découvrir tous ces éléments mis bout à bout.
Mention spéciale à l'épisode du convoi de nains dans la forêt, que j'ai trouvé très intelligent et riche en sous-entendus, avec une belle réflexion (ce que je retrouvais dans les précédentes nouvelles).
"- Il le fallait, messire Zigrin, fit le chevalier. Nous sommes en guerre. Nous avions un ordre. Nous devions être sûrs... Pardonnez-nous.
Le nain tourna lentement la tête. Il posa son regard sur le chevalier, sur Geralt, sur Ciri, sur tous les autres - les humains.
- Qu'avez-vous fait de nous ? demanda-t-il plein d'amertume. Qu'avez-vous donc fait de nous ?
Personne ne lui répondit."
Je me réjouis déjà du tome 4.
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