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Critique de Elvynaa


Le récit prend enfin la forme d'un récit linéaire dans ce troisième opus. Nous nous focalisons sur ce qui est appelé "Le Temps du Mépris" : celui des pertes, de la douleur et de l'amertume.

Un tome très, trop lent ? Une narration qui s'épuise avant d'avoir débutée. Qui épuise d'autant le lecteurice. Il faut vraiment s'accrocher pour suivre les pérégrinations des personnages.

Un tome pathétique par moment, la relation entre Geralt et Yennefer est mièvre, mal traduite peut-être, manquant cruellement de naturel : "Fais-moi l'amour Geralt" : Hum on avait pas une discussion là (rire).

Nous suivons donc Ciri tout au long de son périple vers l'âge adulte au vu des choix scénaristiques violents de l'auteur pour l'avenir physique et morale de la jeune sorceleuse. Dans un premier temps, elle parfait ses talents de mage aux côtés de Yennefer, très touchante dans son rôle de mère. Ciri tentera par tous les moyens d'échapper à sa formation au sein d'Aretuza pour rejoindre sa destinée, auprès de Geralt, à ses risques et surtout ses périls !

Une seconde partie sera centrée sur les conflits géopolitiques avec les Scoia'taels : au programme, trahisons à foisons chez les mages, banquet orgiaque, explosions, disparitions et "malaisances" ! Que ce passage est long et ridicule. Geralt qui se fait draguer par tous.tes les mages, c'est d'un risible. Un passage méprisable, en effet.

Une dernière partie sur la traversée du désert avec Ciri, sa rencontre avec la licorne, son sauvetage par des rebelles, l'importance de sa sexualité déjà introduite à Kaer Morhen, et un magnifique viol. Enfin plusieurs à vrai dire. L'auteur avait vraiment envie de se focaliser là dessus à la fin du récit. "Le sexe violent par-ci, le sexe violent par-là". Sans être pudibond dans les récits féodaux, dans la mesure où l'on se veut être "histo", le droit de cuisage, les rites violents lors de prises de pouvoir, les sacs des villes et des habitants, ne sont pas ahurissants. Ce sont des choix réalistes mais qui ne sont pas obligés d'être dénués de sens commun, de sensibilité et de morale...
Que c'est gênant comme passage. J'en ai oublié par énervement sûrement la beauté de certains moments de l'apprentissage de Ciri avec Yennefer notamment.

En conclusion, le titre de l'opus prend tout son sens de par la violence des choix de Ciri, de l'apprentissage, des événements subis et du mépris du lectorat.
Un récit qui aurait plus de vraisemblance si une morale et une écriture agréable était à en retirer.

Bien sûr, je continuerai la lecture car je souhaite savoir où va aller l'intrigue, les complots, la relation de ce trio et leur destiné. Bien joué Sapkow !
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