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Critique de gonewiththegreen


Enchanté par les débuts dans la vie du petit Riad, je me suis jeté avec délectation et impatience dans ce second tome qui nous narre un an de l'existence de la famille Sattouf. Et le plaisir fut le même , la surprise en moins.

Riad est retourné en Syrie et va débuter à l'école , ce lieu où l'on apprend le coran et l'hymne national. Dans la cour, c'est la haine d'Israël qui retient toutes les attentions.Coincé entre deux civilisations, il ne demande qu'à apprendre et à se faire des amis.
Son père essaie de se faire une place dans la société locale tout en tentant de s'occuper de sa famille. Quand à sa mère, elle se désespère dans un pays où il manque de tout et où elle n'a rien à faire.

Deuxième tome aussi achevé que le premier. Tout est bien , les couleurs, les petites notes qui nous plongent dans la tête de Riad, la vision d'un enfant d'un monde cruel , l'évolution du père , la détresse de la mère, le contraste avec le retour en France pour les vacances.
Il y a de l'humanité, de l'amour entre les parents qui font de leur mieux avec leurs cultures pour vivre ensemble.
Je retiendrai particulièrement l'image des femmes qui est renvoyée.
Réduites à rien dans le village , finissant les restes du repas des hommes qu'elles servent à longueur de journée, et tuées pour enfanter hors mariage , on les retrouve "occidentalisées" dès qu'elles sont bien mariées, parlant anglais et mangeant à la tables des hommes.

Que du bonheur de lecture, du rire, des larmes , des interrogations , une stigmatisation du régime syrien et ces dessins si évocateurs, sublimés par les couleurs.
Et le peuple syrien qui tente de survivre comme il le peut dans des maisons fissurées , prenant l'eau où tout semble compliqué !
Vivement le tome 3.
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