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Critique de 5Arabella
Lié au parti des philosophes, ayant réussi dans le tard au théâtre, académicien, Bernard-Joseph Saurin est bien oublié aujourd'hui. Les moeurs du temps fait parti de ses pièces qui ont eu le plus de succès, l'oeuvre a été donnée dans les années 60 du siècle dernier à la Comédie Française.
C'est une petite comédie en un acte, assez classique dans son intrigue. Dorante aime Julie, le père, Géronte qui est un riche financier, est d'accord pour le mariage. Mais la Comtesse, soeur de Géronte, se pique du beau monde, et pousse au mariage avec sa nièce, le Marquis, qui a su s'insinuer dans ses bonnes grâces à force de flatteries outrées. le Marquis est ruiné, et le mariage lui permettrait de se renflouer. Comme il se doit, grâce à un jeu de masques, le Marquis va énoncer ses véritables sentiments aux mauvaises personnes, et la Comtesse ainsi que Géronte vont comprendre à quel point ils étaient trompés, ce qui permettra enfin à Dorante d'épouser sa bien-aimée qui ne demande que ça.
Cela semble donc peu original, mais c'est assez bien troussé, bien écrit. Il y a une petite critique du snobisme, des apparences, de la vanité, et une apologie du mariage fondé sur le sentiment, un projet de vie commun. L'auteur donne aussi un certain réalisme aux personnages, qu'il essaie de placer dans un cadre crédible, avec des petits détails, comme les tenues.
C'est une lecture plutôt agréable, et je pense que cela pourrait être encore jouable. Ce n'est sans doute pas un chef-d'oeuvre incontournable, mais nettement plus plaisant que d'autres pièces de l'époque, tout en étant très caractéristique par les thématiques et le traitement du sujet.
C'est une petite comédie en un acte, assez classique dans son intrigue. Dorante aime Julie, le père, Géronte qui est un riche financier, est d'accord pour le mariage. Mais la Comtesse, soeur de Géronte, se pique du beau monde, et pousse au mariage avec sa nièce, le Marquis, qui a su s'insinuer dans ses bonnes grâces à force de flatteries outrées. le Marquis est ruiné, et le mariage lui permettrait de se renflouer. Comme il se doit, grâce à un jeu de masques, le Marquis va énoncer ses véritables sentiments aux mauvaises personnes, et la Comtesse ainsi que Géronte vont comprendre à quel point ils étaient trompés, ce qui permettra enfin à Dorante d'épouser sa bien-aimée qui ne demande que ça.
Cela semble donc peu original, mais c'est assez bien troussé, bien écrit. Il y a une petite critique du snobisme, des apparences, de la vanité, et une apologie du mariage fondé sur le sentiment, un projet de vie commun. L'auteur donne aussi un certain réalisme aux personnages, qu'il essaie de placer dans un cadre crédible, avec des petits détails, comme les tenues.
C'est une lecture plutôt agréable, et je pense que cela pourrait être encore jouable. Ce n'est sans doute pas un chef-d'oeuvre incontournable, mais nettement plus plaisant que d'autres pièces de l'époque, tout en étant très caractéristique par les thématiques et le traitement du sujet.
