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Critique de Guillaume72


Vous n'aurez pas au travers de cet ouvrage une histoire événementielle et linéaire de la Rome antique. L'auteur tente de définir ce qu'est la romanisation, en de se détachant des interprétations du terme marquées par l'influence, chez certains auteurs contemporains, de concepts comme celui de colonialisme ou encore d'une interprétation marxiste des choses.

Il s'appuie pour ce faire tant sur la vision des historiens modernes que sur celle de leurs antiques prédécesseurs.

L'auteur met en avant quelques caractéristiques fondamentales de la civilisation romaine comme le poids donné à la cité, la passion des romains pour le droit ou encore l'influence de la romanisation dans l'architecture municipale. Son exposé aborde également l'art et les emprunts que les romains ont pu faire aux grecs tant de ce point de vue artistique que du point de vue des idées. Peu à peu, on voit se diffuser un art impérial et une religion impériale qui marquent l'architecture municipale. de même, l'Empire prenant le relais de la République, l'exercice de la citoyenneté s'en trouve modifié et le soutien du peuple aux dirigeants en place trouvent une nouvelle approche dans l'acclamation aux jeux. C'est finalement un partage du temps du spectacle, du temps "du ludique" qui remplace le plein exercice de la citoyenneté.

L'auteur souligne utilement que la romanisation du monde connu n'entraîne pas la disparition d'autres cultures au sein même de ce monde romain.

Au total, la participation à la romanité peut revêtir différentes formes bien mises en évidences par l'ouvrage.
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