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Critique de aliceintheothersideofthebooks
Toute existence est assaisonnée du sel de la vie. Celle d'une femme est relevée de diverses épices. Tantôt relevée, tantôt sirupeuse, la destinée d'une femme est parsemée d'évènements divers qui la forgent. Tantôt douce, tantôt résolue, la femme apprend à devenir féline, se laissant parfois câliner dans le sens du poil, sortant souvent les griffes lorsque confrontée à des situations où l'on veut l'assujettir à des dogmes archaïques.
Ce roman initiatique comporte deux récits qui s'entremêlent au fil des chapitres. On pourrait parfaitement les lire séparément même s'ils se rejoignent dans leur enseignement, qui les rend complémentaires. Dans l'un d'eux nous suivons Mangue, de sa naissance à l'âge adulte. de sa différence, Mangue fait une force, sa force. Femme féline, elle se joue de l'amour, qui s'est déjà joué d'elle. L'autre, qui se veut lyrique, nous révèle l'origine de cette félinité.
Tandis que Mangue poursuit sa quête identitaire, l'autrice dénonce les stéréotypes qui acculent les femmes au mur du patriarcat depuis des siècles et des siècles. À l'instar du chat sauvage, domestiqué au fil du temps, les règles édictées par les hommes contraignent les femmes à faire le dos rond. Toutefois, il subsiste en nous, femmes, un instinct animal, qui nous pousse à nous insurger contre les diktats, à égratigner d'un coup de griffe les fausses vérités érigées en préceptes.
Le récit en italique, plus hermétique de par son côté poétique, se pose en métaphore – c'est du moins la lecture que j'en fais –, dépeignant toutes les vies antérieures de Mangue, étayant ainsi son côté félin, presque sauvage.
Si l'écriture est tantôt fluide, tantôt empreinte de poésie, je n'ai malheureusement pas réussi à m'imprégner de l'histoire narrée. D'une part, le thème de la métempsychose, associé au langage rhétorique, a tenu à l'écart la cartésienne que je suis. D'autre part, j'ai survolé l'histoire de Mangue, succession de tranches de vie, pour laquelle je n'ai ressenti aucune empathie.
La plume de l'autrice est certes belle et élégante, et le sujet fort et toujours d'actualité, cependant les effluves épicés de ce roman n'ont pas su me chatouiller les vibrisses.
Lien : https://www.instagram.com/al..
Ce roman initiatique comporte deux récits qui s'entremêlent au fil des chapitres. On pourrait parfaitement les lire séparément même s'ils se rejoignent dans leur enseignement, qui les rend complémentaires. Dans l'un d'eux nous suivons Mangue, de sa naissance à l'âge adulte. de sa différence, Mangue fait une force, sa force. Femme féline, elle se joue de l'amour, qui s'est déjà joué d'elle. L'autre, qui se veut lyrique, nous révèle l'origine de cette félinité.
Tandis que Mangue poursuit sa quête identitaire, l'autrice dénonce les stéréotypes qui acculent les femmes au mur du patriarcat depuis des siècles et des siècles. À l'instar du chat sauvage, domestiqué au fil du temps, les règles édictées par les hommes contraignent les femmes à faire le dos rond. Toutefois, il subsiste en nous, femmes, un instinct animal, qui nous pousse à nous insurger contre les diktats, à égratigner d'un coup de griffe les fausses vérités érigées en préceptes.
Le récit en italique, plus hermétique de par son côté poétique, se pose en métaphore – c'est du moins la lecture que j'en fais –, dépeignant toutes les vies antérieures de Mangue, étayant ainsi son côté félin, presque sauvage.
Si l'écriture est tantôt fluide, tantôt empreinte de poésie, je n'ai malheureusement pas réussi à m'imprégner de l'histoire narrée. D'une part, le thème de la métempsychose, associé au langage rhétorique, a tenu à l'écart la cartésienne que je suis. D'autre part, j'ai survolé l'histoire de Mangue, succession de tranches de vie, pour laquelle je n'ai ressenti aucune empathie.
La plume de l'autrice est certes belle et élégante, et le sujet fort et toujours d'actualité, cependant les effluves épicés de ce roman n'ont pas su me chatouiller les vibrisses.
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