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Critique de vincentf


Malgré l'ombre tenace d'Yves Giraud et de cours interminables, le retour à l'obscure poésie de jadis est semé d'autant de doutes que de plaisirs. Certes la langue est perdue, le sens fuyant et les références oubliées, mais il reste une joie de retrouver les figures familières et éternelles de la poésie amoureuses, les yeux-flambeaux, astres plus luisants que le soleil, les oxymores délicieuses de la froidure qui réchauffe, de la vie qui est plus morte que la mort, de l'absence qui renforce la présence, bref tous les lieux communs de l'expression d'un sentiment qui, bien que rabaché depuis toujours, ne cesse pas d'étonner, d'échapper, d'exalter et de décevoir, cette folie amoureuse qui sommeille en nous pour se réveiller, mystérieusement, au moment le plus inattendu.
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