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Critique de Entrez_dans_les_livres
Durant la Seconde Guerre Mondiale, à Bordeaux, un allemand sous-officier de la Wehrmacht a prouvé que les ennemis ne sont pas toujours là où on les attend. Cet allemand, c'est Heinz Stahlschmidt. Et Bordeaux sera pour lui la terre de la naissance de l'amour de sa vie : celui qui naitra entre lui et une française, Henriette.
Ce récit est l'histoire romancée de la rencontre des deux protagoniste durant la guerre. Mais c'est aussi un roman historique : des parties en italique à chaque début de chapitre font un état de la situation à Bordeaux dans un style didactique différent du reste du livre.
L'auteur met en avant l'impossibilité, pour une française, d'entretenir des relations amoureuses avec l'envahisseur. La majeure partie de la population ne pouvait croire qu'un allemand ne fut pas en accord avec le régime nazi. Pourtant, c'est ce désaccord, ainsi que l'attachement qu'il éprouve pour Henriette, qu'Heinz va décider de prendre une décision qui fera de lui un traitre pour sa nation : détruire les explosifs destinés à faire sauter le port de Bordeaux.
Ce qui m'a touché, c'est la prise de conscience que dans une guerre, il est impossible de réfléchir de façon manichéenne : car si Heinz fut un héros, il a fallu des années pour qu'il soit reconnu comme tel. Un affront pour la Résistance qui s'est attribué son mérite et qui n'a cessé de le dénigrer. Ou encore la tonte des femmes qui eurent le malheur d'aimer des soldats allemands. J'aime ces récits à double tranchant, qui nous mettent face aux réalités de la guerre et de l'après-guerre.
Avec simplicité, l'auteur nous conte une histoire d'amour aussi belle que forte, qui a survécu dans un contexte hostile et certainement grâce à la compréhension des parents d'Henriette, qui ont tout de suite accepté ce gendre hors du commun.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture, qui a été tout à fait conforme à ce à quoi je m'attendais. Je soulignerais également la très belle couverture ainsi qu'un carnet photographique au centre du roman qui permet de m'être un visage sur Heinz et Henriette.
A ceux qui aiment les récits de la Seconde Guerre Mondiale, je vous le conseille.
Ce récit est l'histoire romancée de la rencontre des deux protagoniste durant la guerre. Mais c'est aussi un roman historique : des parties en italique à chaque début de chapitre font un état de la situation à Bordeaux dans un style didactique différent du reste du livre.
L'auteur met en avant l'impossibilité, pour une française, d'entretenir des relations amoureuses avec l'envahisseur. La majeure partie de la population ne pouvait croire qu'un allemand ne fut pas en accord avec le régime nazi. Pourtant, c'est ce désaccord, ainsi que l'attachement qu'il éprouve pour Henriette, qu'Heinz va décider de prendre une décision qui fera de lui un traitre pour sa nation : détruire les explosifs destinés à faire sauter le port de Bordeaux.
Ce qui m'a touché, c'est la prise de conscience que dans une guerre, il est impossible de réfléchir de façon manichéenne : car si Heinz fut un héros, il a fallu des années pour qu'il soit reconnu comme tel. Un affront pour la Résistance qui s'est attribué son mérite et qui n'a cessé de le dénigrer. Ou encore la tonte des femmes qui eurent le malheur d'aimer des soldats allemands. J'aime ces récits à double tranchant, qui nous mettent face aux réalités de la guerre et de l'après-guerre.
Avec simplicité, l'auteur nous conte une histoire d'amour aussi belle que forte, qui a survécu dans un contexte hostile et certainement grâce à la compréhension des parents d'Henriette, qui ont tout de suite accepté ce gendre hors du commun.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture, qui a été tout à fait conforme à ce à quoi je m'attendais. Je soulignerais également la très belle couverture ainsi qu'un carnet photographique au centre du roman qui permet de m'être un visage sur Heinz et Henriette.
A ceux qui aiment les récits de la Seconde Guerre Mondiale, je vous le conseille.
