Baudouin Villard enseigne la philosophie dans un lycée catholique. Il a commis quelques essais qui ne
lui ont guère valu de notoriété, ce qui le dévalue sérieusement aux yeux de sa seconde épouse qui attendait de
lui un plus grand retour sur investissement.
Le voilà donc chassé de chez
lui et entamant ce qu'il croit être une crise de la quarantaine mais va s'avérer beaucoup plus grave. En effet, se nourrissant de quelques amandes, Baudouin va progressivement maigrir et , malgré une amitié avec un vieux voisin et bientôt une liaison avec la fille de ce dernier, va ressentir des sensations de plus en plus inquiétantes.
Nous suivons avec fascination, mais aussi détachement, ce parcours d'un personnage dont nous ne savons jamais si ce qu'il affirme est vrai, car ne disposons que de son point de vue. La quatrième de couverture, trop détaillée, évoque
Maupassant, avec raison, mais le roman de
Frédéric Schiffter reste davantage dans le domaine psychiatrique que fantastique. La toute fin apporte une touche d'humanité bienvenue.
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