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Critique de Pachy


Pachy
19 février 2014
Récemment ce fut Sacha Guitry et Yvonne Printemps, aujourd'hui voilà le tour , pour mon plus grand plaisir, d'Albert Einstein. Deux pièces d'une histoire de vie qui a marquée son époque et, comme une aile de paillon, résonne encore aujourd'hui à nos oreilles.
Albert Einstein est mort en 1955, à Princeton dans le New Jersey, ce qui signifie que cette rencontre fictive avec les deux autres personnages de cette pièce, le vagabond et O'Neill du FBI.
Le premier est là pour aider le plus grand des physiciens à mettre des mots sur la pensée de trahison qui le torture après Hiroshima et le second à mettre en lumière cette méfiance des Etats-Unis envers, le soupçonnant d'être à la solde des communistes d'URSS.
En fait, Albert Einstein, Juif Allemand de naissance a fui l'Allemagne par crainte d'Hitler et ses idées, tout simplement, si l'on peut employer cette expression. Bien entendu la crainte principale c'est l'extermination des juifs. Einstein n'imagine pas une seconde de sa vie à collaborer avec un tel idéologiste. Doit-il pour autant, livrer son savoir au président Roosevelt ? Oui, pour prendre de vitesse les nazis en matière de bombe atomique. Mission réussi, mais c'est Hiroshima qui sera la solution. Ce qui le ronge, Einstein, c'est de se sentir le lointain responsable du projet « Manhattan" qui aboutira à la bombe A., Pour ce non-violent qui rêvait de paix universelle, c'est là plus qu'un sentiment de trahison, c'est un vrai déchirement.
Voilà donc résumé cette impression de trahison et, dans cette pièce, E-C S donne l'occasion de se confesser à ce vagabond, son confesseur sans oublier de ne rappeler que les grands ce monde son surveillés tout au long de leur vie jusqu'à la veille de leur mort.
J'allais oublier le moteur de cette fiction : l'Humour.
Excellente pièce à voir actuellement au théâtre, interprétée par trois immenses talents que sont Francis Huster, Jean-Claude Dreyfus et Dan Herzberg
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