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Critique de Jall


4e escale des vacances à Bruxelles essentiellement, et dans d'autres lieux au fil des 5 nouvelles de ce recueil d'Eric-Emmanuel Schmitt.
Curieusement, j'ai trouvé les deux premières nouvelles excellentes, la troisième surprenante (c'est une véritable nouvelle à chute) et les deux dernières beaucoup plus mièvres. Je conseillerais donc au futur lecteur de les lire ... dans le désordre, afin de garder le meilleur pour la fin.
Tendre nouvelle que ces Deux messieurs de Bruxelles, couple homosexuel aimant, qui s'unit dans le fond d'une église en même temps qu'a lieu le mariage d'un couple hétérosexuel. Eclairage sur cette famille que le couple continuera à suivre au gré des nouvelles qui leur parviennent, sans jamais les rencontrer.
Emotion avec Le Chien, magnifique nouvelle qui nous plonge dans le passé d'un homme. Il est difficile d'en dire davantage sans trahir le plaisir de lecture.
Ménage à trois est une nouvelle qui vaut par sa chute. Une veuve se demande pourquoi son nouveau mari est tant intéressé par l'ancien. A lire jusqu'au bout. Le journal de lecture à la fin nous apprend de surcroît qu'il s'agit d'une histoire vraie.
Les deux dernières nouvelles sont intéressantes, elles touchent à la maladie et la mort de l'enfant, mais le fait qu'Un Cœur sous la cendre se passe en Islande au moment de l'éruption du volcan Eyjafjöll n'apporte pas grand chose. Et je trouve les personnages de la mère et de sa sœur excessifs. En revanche, le sujet (la transplantation d'organe) est beau.
Enfin la dernière nouvelle Un Enfant fantôme est un peu convenue. Mais cela se lit agréablement.

En conclusion, un petit livre de lecture très agréable. Il serait dommage de passer à côté.
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