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Critique de umezzu


Ces conversations avec Catherine Lalanne n'apprennent pas énormément de choses sur le dramaturge-romancier, déjà bien connu, car Schmitt n'a pas été avare en interview journalistiques. Mais ce petit livre a pour intérêt essentiel de retracer le parcours du jeune Schmitt, fils de sportifs, élevé à Lyon, qui s'emballait rapidement pour de nouvelles passions : le théâtre découvert à huit ans avec Cyrano de Rostand ("Je veux être Rostand"), la musique, moteur de jeunesse, abandonné un temps, retrouvé plus tard... Adolescent, Schmitt a voulu imiter ce qui lui plaisait. Puis il s'est totalement impliqué dans ses études et ce n'est qu'à la fin de la vingtaine que le la création l'a repris. Au théâtre dans un premier temps avec pour "marraine" Edwige Feuillère, puis avec le succès dans ses romans, dont le cycle de l'invisible sur le rôle des religions.
Ceux qui connaissent déjà bien l'auteur, n'y apprendront pas grand chose. Mais malgré tout, les propos tenus enchantent, car certains mots de Schmitt sont dans la droite ligne de ses livres, pleins d'humanité, avec une forme et un style magnifique.
Le dialogue est suivi d'un texte final de Catherine Lalanne, qui est un vibrant hommage à la mère de l'auteur, Jeannine. Elle a toujours tout fait pour permettre à son fils de trouver sa voie et lui permettre de développer son talent. Merci à elle de nous avoir permis de profiter de la richesse d'imagination de son fils.
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