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Critique de Bazart


Chaque matin, Azul, très tôt, prend le RER d'pour se rendre rue de L'Assomption dans le très chic XVI arrondissement de Paris. Chaque matin elle craint d'être en retard pour le déjeuner des petites, Madame Isabelle compte sur elle. Il y a plus de dix ans que Azul a quitté Moïse son mari et ses deux enfants Miguel et Alondra, elle a quitté Chuqui-Chuqui ce petit village de Bolivie pour faire vivre sa famille. Elle a quitté sa maison, ses amis, ses enfants pour s'occuper de la maison et des enfants des autres. de rencontres en rencontres avec un optimisme et une force de vie incroyable, Azul, déracinée, va réussir sa vie et faire le bonheur autour d'elle.

Quelle belle histoire que voilà : dans ces Soeurs de Miséricorde, Colombe Schneck donne la parole à une invisible, une de ses femmes que l'on croise dans les beaux quartiers, tirant un cabas rempli de victuailles ou promenant des enfants, blonds et bien nourris, dans les squares. Ces femmes qui font partie du décor Haussmannien. On suit l'histoire d'Azul, son enfance, ses débuts dans la vie adulte en Bolivie, un pays touché par la crise économique et une crise politique grave.

Son arrivée en Europe, à Rome puis à Paris au couvent des soeurs de Marie-Immaculée, puis au service de Madame Isabelle, une bourgeoise écrasée par son mari qui voudrait donner mais qui ne sait pas. « Soeurs de miséricorde » est un beau roman, qui raconte la formidable solidarité entre les femmes, et les liens qui se tissent entre personnes en détresse. Un beau récit, une belle chanson d'amour réaliste qui donne de l'espoir.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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