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Critique de Blogarcoon


Et c'est un nouveau tome de la saga « les enfants d'Aliel » que je ferme avec regret. Toujours avec regret, car cette histoire m'aspire tant dans son univers qu'il est une bouffée d'air frais dont je profite sans retenu. Il est ce livre que j'attrape sans réfléchir dans ma bibliothèque si je veux me changer les idées. Ce livre qui me fait me reposer même si je le lis jusqu'à 2h du matin.

Dans ce tome 3, nous suivons les aventures de Lilas et cie qui iront dans les Eaux du Froid Mordant afin de trouver le dernier Synalion qui manque à leur équipe.
Ce tome m'a sincèrement fait rire. Dès les premières pages, j'ai replongé avec bonheur dans cette ambiance si particulière qui compose cette histoire. Les nouveaux personnages sont toujours si vivants. Shë-Ly a gagné une place dans mon coeur, comme l'avait déjà fait Nouak, Carson, Vionel ou Lilas. Les univers sont si bien décrits que j'ai l'impression d'avoir visité cette île sans couleurs ou navigué sur ces eaux glaciales sans fin.
Et Flynn… Ce chat qui était autrefois humain… mais qu'est-ce qu'il m'a fait rire. Dans les tomes précédents, je ne l'ai jamais vraiment vu comme un ancien homme, mais le T3 a vite rectifié le tir ! C'est bon, je sais que Flynn était un homme, avec ses blagues graveleuses partagées avec Carson, avec ses chansons paillardes injectées directement dans les pensées de Lilas. Un chat qui chante des chansons paillardes… Rien que d'y repenser, j'en ri jusqu'à avoir les larmes aux yeux. Et le passage avec Algoth… L'humour est si bien maîtrisé !

Et le style… toujours ce style poétique, pointilleux fluide et aérien. Ces mots si bien choisis. Ces mots si précis. J'ai l'impression de voir un peintre tremper sans cesse son pinceau dans une couleur jusqu'à avoir la teinte parfaite pour sa toile. Cette teinte serait juste un vert pour certain, alors que pour d'autres, elle serait ce vert émeraude.

Quelques extraits :
« Il prit une baie et la déposa entre les lèvres de son amie, puis vint en briser la peau avec ses dents pour partager la pulpe d'un baiser ».
« Jusque-là, Orga s'est appliquée à dépouiller ses victimes de faux-semblants de vertu afin de les exposer dans toute leur laideur, amplifiant même les déviances de leurs esprits dépravés. »
« le mal de mer ne touche que ceux qui n'entendent pas la musique de l'eau ».

Que j'aime cette saga du fond de mon coeur… Je remercie ce coin lecture qui m'a permis de la découvrir & j'espère sincèrement qu'à l'avenir, je tomberai sur d'autres livres qui marqueront autant mon existence.

Merci Sara pour cette aventure qui n'est pas encore terminée…
Lien : https://atryas.fr/
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