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Critique de Jenndrix


Tu t'appelais Maria Schneider évoque Maria mais à travers elle, c'est toute une époque que l'on redécouvre. Une histoire de grands changements et d'évolutions sociétales. L'histoire d'une culture du viol aussi, présente déjà, encore, toujours. L'histoire d'une génération, d'une destruction, d'une douleur sourde qui gronde, qui n'est pas seulement celle de Maria mais de pleins de femmes. C'est la position féminine en question, l'égalité, la liberté de choix ou peut être celle du non choix.
On plonge dans le gouffre de l'héroïne, de la dépendance et de la mort. Se détruire soi, sans filtre, sans rien, juste l'oubli de ce qui blesse, humilie, vandalise au creux de soi. Cette explosion de tout, de trop pour cette jeune adulte non préparé par une enfance l'ayant abimé. La rage et la douleur des enfants mal aimés filtrent à travers ce récit. Cette fragilité qui emportera tout à défaut de modèle, de guide aidant et aimant.
Ce récit dit la culpabilité et l'amour aussi d'une famille qui n'a pas été suffisante, ni là au bon moment. Un récit que l'on lit facilement comme une chronique du temps passé mais que l'on continue de digérer encore quelques temps après l'avoir lu. On retrouve avec cette histoire toute l'utilité des récits qui préviennent, qui rappellent qui s'engouffre en nous pour nous tenir en alerte sur la condition fragile de l'Homme.
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