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Critique de MademoiselleMaeve
Je n'avais pas particulièrement l'intention de lire L'amour ? plutôt crever ! de Sabine Schoder, mais voilà, il y avait une grosse Pile à Lire au travail qui ne diminuait pas du tout et j'ai pris un paquet de bouquins dedans. Je ne ferai pas de chroniques des premières lectures qui se trouvaient dans le tas, parce qu'aucune ne vaut vraiment la peine de s'arrêter dessus, mais j'avais envie de vous parler de ce roman autrichien L'amour ? plutôt crever !
Le début est assez rock'n'roll. Viktoria retrouve ses potes à un concert le soir de ses dix-sept ans. Sur scène, le groupe d'un mec de son lycée qu'elle déteste pour son côté séducteur qui jette les filles comme si elles étaient interchangeables. le lendemain, elle se réveille pourtant à côté de Jay, avec qui elle a passé une nuit de sexe et de débauche, vu les indices qu'elle retrouve – parce que sa mémoire lui fait un peu défaut sur ce coup-là. En quittant la maison, elle tombe nez à nez avec la mère de Jay et ne peut s'empêcher de balancer une saloperie sur lui. Et quand elle découvre qu'il a quitté le lycée le lundi suivant, elle se demande si elle n'y est pas pour quelque chose. Alors, elle va essayer d'en savoir plus et se rapprocher de Jay. Mais ça n'a rien à voir avec de l'amour. Absolument pas. L'amour, jamais.
Viktoria est un personnage qui ressemble beaucoup à un hérisson. Elle pique si l'on s'approche trop d'elle. Mais cela se comprend. Elle vit seule avec son père depuis la mort de sa mère et a mis un verrou sur la porte de sa chambre, je vous laisse imaginer son quotidien fait de peur. Alors quand Jay se montre charmant, que sa famille lui ouvre grand les portes de la maison, Viktoria découvre la chaleur humaine, la gentillesse. Elle pourrait bien se laisser amadouer. Oui, mais la pauvre Viktoria semble avoir un karma super pourri, car tout ne va pas être si simple.
En lisant ce roman, je me doutais pas de ce qui allait me tomber sur le coin du nez. Franchement, si ça avait été le cas, je ne l'aurais sans doute pas commencé. Je déteste les histoires tristes et larmoyantes et voilà qu'aux trois-quarts de L'amour ? plutôt crever ! on nous balance une bombe. Heureusement que ça s'arrange parce que je pense que j'aurais pu lancer ce roman au travers de la pièce – je ne l'aurais pas fait car ce n'est pas mon livre, mais le coeur y aurait été.
Tout ça pour dire que le lecteur n'est pas épargné et que si vous aimez les amours contrariées et tragiques et les personnages entiers et enflammés, L'amour ? plutôt crever ! est à envisager sérieusement.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
Le début est assez rock'n'roll. Viktoria retrouve ses potes à un concert le soir de ses dix-sept ans. Sur scène, le groupe d'un mec de son lycée qu'elle déteste pour son côté séducteur qui jette les filles comme si elles étaient interchangeables. le lendemain, elle se réveille pourtant à côté de Jay, avec qui elle a passé une nuit de sexe et de débauche, vu les indices qu'elle retrouve – parce que sa mémoire lui fait un peu défaut sur ce coup-là. En quittant la maison, elle tombe nez à nez avec la mère de Jay et ne peut s'empêcher de balancer une saloperie sur lui. Et quand elle découvre qu'il a quitté le lycée le lundi suivant, elle se demande si elle n'y est pas pour quelque chose. Alors, elle va essayer d'en savoir plus et se rapprocher de Jay. Mais ça n'a rien à voir avec de l'amour. Absolument pas. L'amour, jamais.
Viktoria est un personnage qui ressemble beaucoup à un hérisson. Elle pique si l'on s'approche trop d'elle. Mais cela se comprend. Elle vit seule avec son père depuis la mort de sa mère et a mis un verrou sur la porte de sa chambre, je vous laisse imaginer son quotidien fait de peur. Alors quand Jay se montre charmant, que sa famille lui ouvre grand les portes de la maison, Viktoria découvre la chaleur humaine, la gentillesse. Elle pourrait bien se laisser amadouer. Oui, mais la pauvre Viktoria semble avoir un karma super pourri, car tout ne va pas être si simple.
En lisant ce roman, je me doutais pas de ce qui allait me tomber sur le coin du nez. Franchement, si ça avait été le cas, je ne l'aurais sans doute pas commencé. Je déteste les histoires tristes et larmoyantes et voilà qu'aux trois-quarts de L'amour ? plutôt crever ! on nous balance une bombe. Heureusement que ça s'arrange parce que je pense que j'aurais pu lancer ce roman au travers de la pièce – je ne l'aurais pas fait car ce n'est pas mon livre, mais le coeur y aurait été.
Tout ça pour dire que le lecteur n'est pas épargné et que si vous aimez les amours contrariées et tragiques et les personnages entiers et enflammés, L'amour ? plutôt crever ! est à envisager sérieusement.
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