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Critique de Fantine


Au travers le regard de Nikolaas, jeune universitaire sud africain, à Oxford, Karel Schoeman trace le portrait de toute une époque : celle de l'Angleterre des années 30, et, plus particulièrement celle de 1937, alors qu'Hitler se troue déjà à la tête de l'Allemagne , et, que la guerre civile sévit sous dans l'Espagne de Franco.

Nikolaas semble désabusé, sans aucune opinion, voire contemplatif face aux événement secouant à la fois l'Allemagne et l'Espagne, mais, malgré tout, il essaye d'observer, d'écouter tout ce qui se passe, se dit afin de calquer son comportement, son caractère via sa future vie privée et universitaire une fois de retour en Afrique du Sud.

Est-ce peut être pour cette raison qu'il observe essentiellement le mode de vie - alors inconnue à son arrivée - des divers membres de la famille aristocratique de son ami de fac. Façon de vivre qui est appelée à disparaître peu à peu, mais, dont il finira par apprendre les codes et s'y sentir à l'aise au fur et à mesure que les semaines de vacances défilent.

Karel Schoelman propose une chronique sur une société en pleine mutation, alors en proie à une certaine tristesse, à des interrogations sur son devenir mais malgré tout joyeuse et dans laquelle règne une certaine joie de vivre.

Certains personnages semblent superficiels, d'autres un peu trop lisses, mais, peut-être qu'il se s'agit que d'apparences et cachent leurs sentiments profonds afin de ne pas montrer leurs failles face aux épreuves qui les attends.
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