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Critique de tchouk-tchouk-nougat


Kârinh a enfin quitté l'Arche comme elle l'avait toujours voulu et après un voyage plus compliqué que prévu, la voilà sur la Terre. Elle ne rêve que d'une chose, voir Paris! C'est là-bas que son père et sa mère se sont connus il y a un peu moins de quarante ans. Heureusement la jeune femme trouve rapidement un protecteur qui lui fait visiter Paris et ses merveilles.

Ce deuxième tome revêt la même structure un peu étrange et onirique du premier. Il y a une certaine poésie à cette découverte d'un Paris futuriste et remodelé même si j'ai tendance à ne pas saisir toutes les subtilités.
Par contre j'ai trouvé le scénario pas bien construit du tout. Comme si le plus important pour les auteurs était cette découverte de Paris à travers les dessins de Peeters, et non l'histoire. Rien n'est suffisamment développé pour qu'on s'y intéresse vraiment, ou alors tout reste en suspend. Qui est vraiment Matthias? Que veut-il? Qu'elle est la situation sur Terre? C'est quoi exactement Paris? Pourquoi ces attaques? En plus des questions sans réponses, nous avons des étrangetés, des incohérences... L'histoire n'est décidément pas bien ficelée.
La fin est très ouverte. Il me semblait que c'était un diptyque pourtant...

Coté dessin : le trait est plutôt joli, fin et donnant la part belle à l'architecture. J'ai plus de mal concernant les personnages qui paraissent toujours dans le flou. Si Kârinh est plutôt bien maitrisée ce n'est pas le cas de Matthias qui change de visage à chaque case, paraissant un coup vieux un coup jeune... Les tons sont toujours pastels, un peu fanés, un peu vieillots à mon gout.
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