Cette version du Maître des hosties noires, en dialecte bruxellois, est succulente!
De plus, le titre et la couvertures qui rappellent certain reporter à houppe confèrent à l'album un cachet parodique certain.
Olivier Schwartz, en bon héritier du regretté
Yves Chaland, déploie son dessin tout en finesse et nostalgie des années 50.
Le scénario de
Yann Lepennetier, nous emmène dans cet immédiat après-guerre rempli d'ombres nazies et de bombes atomiques en gestation.... Greffées sur une Afrique encore sous statut colonial.
L'humour du récit, fait passer quelques messages intéressants au détours de mégalomanies dictatoriales, d'envoûtements sorciers et de colères missionnaires.
La fin de l'histoire est belle, sombre et émouvante... lumineuse, aussi.
Commenter  J’apprécie         140