Il leva la tête pour me regarder. Je sentis mon coeur louper quelques battements. Il était si joliment puissant et si douloureusement faible, mélange de sauvage et chaotique chez un homme magnifique qui avait balayé ma vie comme une tempête hivernale.
- Je n'ai jamais vu d'orteils si minuscules. On dirait de petites coquillettes.
- Ne te moque pas de moi ! crachai-je.
Les gloussements et la bagarre s'interrompirent brutalement.
- Hayne. Je ne me moque pas.
Je tentai de lui donner un coup de pied en tête, puisqu'il avait comparé mes orteils à des coquillettes.
- Je ne me moque pas. Je trouve qu'ils sont...beaux.
Comment pouvais-je envisager de l'embrasser, voire plus, alors que mon esprit était toujours aussi tordu ?
Parce que Hayne te fait penser que tout est possible.