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Critique de mowfy



❤ coup de coeur ❤

L'un est sportif l'autre est artiste, ils n'avaient pourtant rien d'apparent qui pouvait les rapprocher et pourtant ...

Scott est un coéquipier de Riker (Quoi ? vous ne savez pas de qui est Riker ? je ne peux plus rien pour vous à ce stade 😉, moi je le suis depuis des années au travers des Harrisburg Railers et il a sa propre histoire dans le tome 1 de cette série). Il est dans une mauvaise passe, que se soit sur la glace, avec ses cours ou ses relations avec ses parents, rien ne va. Sans parler du fantôme de Luke son frère qui flotte constamment autour de lui et qui pèse sur ses épaules.
Lors d'un match, il part complétement en vrille et va jusqu'à frapper son meilleur ami, les stéroïdes auront eu raison de lui et son coach va devoir sévir en le suspendant sans parler de la thérapie qu'il doit suivre.

Hayne est un artiste qui baigne dans l'art depuis sa naissance, toutes les femmes de sa famille ont un don et il pense que le fait d'être gay lui a permis d'avoir également droit à une muse. Il a toujours eu du mal a vivre hors de sa passion que ce soit à l'école ou même actuellement dans la maison qu'il loue avec deux colocs durs et intolérants qui le malmènent dès que possible, un comble quand on sait que le bail est à son nom.
Il est tombé dans la dépression suite à la perte de son meilleur ami et c'est lors d'une séance de thérapie de groupe sur la gestion du deuil que les deux hommes vont se rencontrer. La gentillesse de Hayne va prendre le dessus et lui faire faire une proposition à Scott qui va changer leur vie...

Ce n'est pas un secret, je suis totalement fan des Harrisburg Railers et cette série spin off autour de Riker et ses amis est un délice pour moi. Ce tome m'a bouleversé par la beauté de l'art d'Hayne, la description de lui en train de peindre le rendait vivant à mes yeux et par la douleur du chagrin que porte principalement Scott car mine de rien c'est surtout que tourne le travail autour du deuil. le thème me parle personnellement du coup, il m'a sûrement touché différemment.
Les deux hommes sont en parfaite harmonie malgré leur façon d'être. Hayne est introverti, ermite et totalement dépendant de sa muse Perséphone sans parler de sa peur des sportifs à de mauvaises expériences tout au long de sa vie mais il est également solaire. Scott lui est bousillé par ses excès et par la pression qu'il avait sur les épaules. Il se pense trop toxique pour la lumière de l'artiste, le mal être qui l'étouffe l'envoie dans les profondeurs de l'auto apitoiement. La culpabilité et les noms dits familiaux ne l'aident pas à remonter la pente. Il donne l'impression d'être une brute alors qu'il cache une belle tendresse.

Si j'ai adoré les amis du sportifs et leur gentillesse j'ai sacrément eu envie de taper les colocs du peintre !! punaise ça me hérissait les poils leur façon d'agir. Nous avons aussi un bel aperçu de la difficulté de suivre des études en secondaire entre les études, le logement et ne pas se laisser mourir de faim quand l'argent n'est pas au rendez-vous. Malgré quelques (beaucoup) larmes versées et un thème assez sombre, j'ai trouvé ce tome plein de lumière et d'ondes bienveillantes. Je ne voulais pas les quitter après toutes ces épreuves mais je sais qu'ils feront sûrement une apparition dans le tome suivant, d'ailleurs sans dire sur qui ça portera je peux déjà dire qu'il y aura de la différence d'âge dans l'air, et si c'est aussi bien ficelé que pour Ten et Madsen je signe direct 🙂
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