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Critique de Mamzelle
J'étais seule dans ce décor, mais je savais que si je rouvrais les yeux ils étaient tous là. Et ils ressentaient tous la même chose que moi. Chacun dans son propre délire, mais tous sur la même longueur d'onde. Tous conscients d'une même et unique chose : le rythme. Tous là pour se laisser emporter loin de tout ce qui ne tournait pas rond. Loin de tout ce qui foirait toujours avant même qu'on essaie. Loin du peu qu'on avait et qui ne ressemblait en rien à ce qu'on aurait voulu avoir. "
En 2000, 4 ans après son 1er roman inspiré de la vie de Kurt Cobain ("Asphixies", 1996), Ann Scott publie "Superstars", roman qualifié de "générationnel" qui, en un temps record, la transformera malgré elle en porte-parole de la communauté homosexuelle.
"Superstars" nous place au centre de cette communauté, à la fin des années 90, au son des BPM chers à la musique techno et aux raves de l'époque.
"Superstars" nous fait rencontrer Louise, Alex (dont le personnage vénéneux est inspiré de la célèbre DJ Sextoy, décédée en 2002), Inès, Pallas, Alice et le lecteur devient voyeur de leurs histoires d'amour, de leurs histoires de sexe, de leur histoires de drogue, de leurs histoires tout court.
Un roman dense, moite qui sent le désir, l'envie, la passion, la vie mais aussi la mort, la destruction, le désespoir...
Un style rythmé, puissant, violent dont je n'ai pas réussi à me détacher et un livre que j'ai donc dévoré en quelques jours.
Un livre qui laisse sur la langue un goût amer et sur la peau une pellicule de sueur.
En 2000, 4 ans après son 1er roman inspiré de la vie de Kurt Cobain ("Asphixies", 1996), Ann Scott publie "Superstars", roman qualifié de "générationnel" qui, en un temps record, la transformera malgré elle en porte-parole de la communauté homosexuelle.
"Superstars" nous place au centre de cette communauté, à la fin des années 90, au son des BPM chers à la musique techno et aux raves de l'époque.
"Superstars" nous fait rencontrer Louise, Alex (dont le personnage vénéneux est inspiré de la célèbre DJ Sextoy, décédée en 2002), Inès, Pallas, Alice et le lecteur devient voyeur de leurs histoires d'amour, de leurs histoires de sexe, de leur histoires de drogue, de leurs histoires tout court.
Un roman dense, moite qui sent le désir, l'envie, la passion, la vie mais aussi la mort, la destruction, le désespoir...
Un style rythmé, puissant, violent dont je n'ai pas réussi à me détacher et un livre que j'ai donc dévoré en quelques jours.
Un livre qui laisse sur la langue un goût amer et sur la peau une pellicule de sueur.
